Ce livre, écrit par un professeur de l'université de Paris-I, explique de façon nette et précise l'évolution de la république romaine. A la fois synthétique et détaillé, il permet de comprendre les changements qui se sont déroulés dans la politique romaine pendant cette période.
Ce livre, écrit par un professeur de l'université de Paris-I, explique de façon nette et précise l'évolution de la république romaine. A la fois synthétique et détaillé, il permet de comprendre les changements qui se sont déroulés dans la politique romaine pendant cette période (...)
[...] Octave était maître de toute la partie occidentale et recevait de plus en plus de pouvoir. Antoine de son coté avait mis la main sur les provinces d'Orient, il demanda l'appuie de Cléopâtre qui était à la tête de la puissance de l'Est de l'Empire. Cette alliance politique (et amoureuse) permit à Antoine d'asseoir son pouvoir en Orient. Antoine voulu défier les Parthes mais campagnes après campagnes il ne réussit qu'à conquérir des royaumes limitrophes. Le conflit entre Antoine et Octave restait inévitable, les ressources des deux adversaires étaient immenses. [...]
[...] Les opérations s'achevèrent en 72 avec la mort de Sertorius. En Italie Spartacus mené la plus grande révolte servile qu'ai connue l'Antiquité, deux gladiateur (Spartacus et Crixus) avaient pu en quelques mois rassembler des milliers d'hommes et tenir en échecs plusieurs préteur et deux consuls en 72. Mais le Sénat finit par mobiliser une armée importante dirigé par Licinius Crassus Dives qui massacra les insurgés et crucifia 6000 prisonniers. La corruption grandissait à Rome et en 70 apparaît Tullius Cicero (Cicéron) pour la dénoncer et insister sur la nécessité d'un changement. [...]
[...] Il augmenta considérablement le nombre de sénateurs qui dépassait les 900. Par de nombreuses réformes (sociales, juridiques ) il apparaissait comme un législateur, un nouveau fondateur apportant paix et stabilité à une cité en crise. La concentration des pouvoirs s'inscrivait dans la continuité de Marius, Sylla ou Pompée. Les consulats de 48 à 44 ne lui suffisaient pas, il avait besoin d'une situation supérieur qu'il trouva dans la dictature, en 46 il fut nommé dictateur pour dix ans et en 44 à vie. [...]
[...] Un mode de fonctionnement politique réformateur était né : popularis. Moment de grande rupture d'équilibre dans la République menant aux guerres civiles et à l'instauration de la monarchie. Malgré le conservatisme ambiant des réflexions et des pratiques nouvelles se faisaient jour. Des innovations juridiques répondaient à l'attente des alliés dont il fallait préserver la confiance en la fides du peuple romain afin que son autorité fût respectée. L'Empire constituait ainsi un espace politique et juridique commun. Les difficultés les plus lourdes et les plus urgentes tenaient aux mutations économiques et sociales. [...]
[...] Antoine et Octave se partageaient le pouvoir, le premier resta en Orient pour combattre l'empire parthe source de gloire et de vengeance, le second rentra en Italie. Cette répartition mettait en place l'opposition. Lépide reçut la responsabilité de l'Afrique mais son rôle devenait de moins en moins important. Antonius (frère d'Antoine) nouveau consul entra en conflit armée avec Octave, mais fut vaincu en 40 après le siège de Pérouse. Mais la disette s'emparait de Rome, Sextus Pompée s'emparait de la Corse et de la Sardaigne et attaquait les côtes de la péninsule empêchant le ravitaillement. [...]
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