René Louis, "Tristan et Iseult" - publié le 05/03/2008

Résumé du document

Tout ceci remonte à l'époque du Moyen-Age. Marc, le roi de Cornouailles, attaqué par des envahisseurs, demanda à Rivalen, roi de Loonois de l'aider Celui-ci l'aida de son mieux à accomplir sa tache et en remerciement, Marc offrit à Rivalen pour épouse, sa soeur Blanche- Floeur, éprise d'amour pour Rivalen Le jeune couple se maria mais l'homme dut repartir en guerre. Sa femme, Blanche- Floeur découvrit en même temps que cette triste nouvelle qu'elle attendait un enfant. Elle l'appela Tristan à sa naissance, exprimant son malheur La malheureuse trouva la mort quelques jours plus tard (...)

Extraits

[...] Avec l'aide de Béliagog, son nouveau serviteur, il construisit une superbe palais souterrain, où il sculpta et dessina le Morholt, Iseult, Brangien, Béliagog. Chaque jour il s'y rendait pour admirer Iseult, comme si elle se trouvait à côté de lui. Kaherdin, le frère d'Iseult aux blanches mains, lui apprit qu'il était fou d'amour pour une jeune femme. Son mari était un nain violent. Ils allèrent la voir, en l'absence du nain, mais celui- ci s'en aperçut et un long combat s'engagea. Gorvenal fut tué et Tristan touché au flanc par une lance enflammée. Il perdait chaque jour un peu plus ses forces. [...]

[...] Ils s'aimaient éperdument mais Rivalen a du partir en guerre pour ne jamais revenir auprès de sa douce. Elle mourut peu après avoir mis au monde Tristan (signifiant tristesse). Rivalen fit élever son fils par des servantes jusqu'à 7 ans et le confia à un écuyer Gorvenal qui ne le quittera plus. Il lui enseignera comment nager, courir, sauter, monter à cheval, manier l'écu et la lance, combattre à l'épée. Il excellera même dans l'art de vénerie et de fauconnerie. [...]

[...] Elle fut contrainte de prêter serment et par beaucoup de ruse, elle réussit à ne pas mentir : Tristan se déguisa en lépreux et la transporta sur ses épaules lors d'un obstacle difficile. Elle jura qu'entre ses jambes n'étaient passés que le roi Marc et ce lépreux, Tristan que personne ne reconnut. Tristan résolut à partir en Bretagne ne put s'empêcher d'aller voir sa douce. Il tua Gondoïne, un autre de ses ennemis qui lui causait du tort. En partant pour la petite Bretagne, il croisa la troupe du roi Arthur et vint avec eux jusqu'aux roi Marc, pour revoir une dernière fois Iseult. [...]

[...] Tristan se laissa donc périr et mourut. Iseult la blonde arriva trop tard ; elle pleura et mourut à ses côtés. Les corps des amants furent remis au Roi qui fit construire une petit chapelle et les enterra. Il fit pousser des roses en souvenir d'Iseult et de la vigne pour Tristan. Les deux arbustes grandirent ensemble et ne firent plus qu'un. Fiche de vocabulaire Preux : Se dit de quelqu'un de brave, de vaillant. Lai : Petit poème narratif ou lyrique en octosyllabes à rime plates. [...]

[...] Gorvenal est l'écuyer de Tristan depuis que son père est mort. C'est grâce à lui que Tristan sait si bien manier l'épée, l'écu, la lance Cet homme lui a enseigné tous les arts. Il est caractérisé dans le roman, comme quelqu'un de sage, un homme réfléchit, comme il nous l'a prouvé à plusieurs reprises : Il croit que c'est pure folie de retourner voir Iseult alors que Tristan est censé être déjà parti Mais Tristan l'écoute quand cela lui chante. [...]