Lorsqu'il arrive dans la tribu des Natchez en Amérique, René se plie aux moeurs des indiens, c'est ainsi qu'il choisit une femme, mais il ne vit pas avec elle. « Il passait seul des journées entières, et semblait sauvage parmi des Sauvages ». Chactas qui devient son père adoptif, ainsi que le père Souël un missionnaire sont les seules personnes qu'il affectionne (...)
[...] C'est ainsi que le Meschacebé malgré sa puissance s'accompagne de tout le paysage qui l'entoure. L'orgueilleux ruisseau s'applaudit d'abord de sa puissance ; mais voyant que tout devenait désert sur son passage ; qu'il coulait, abandonné dans la solitude ; que ces eaux étaient toujours troublées, il regretta l'humble lit que lui avait creusé la nature, les oiseaux, les fleurs, les arbres et les ruisseaux, jadis modestes compagnons de son paisible cours. L'orage grondant, les trois amis prennent en silence la route de leurs cabanes. [...]
[...] Repoussé par la société, abandonné d'Amélie, quand la solitude vint à me manquer, que me restait-il ? C'était la dernière planche sur laquelle, j'avais espéré me sauver, et je la sentais encore s'enfoncer dans l'abîme ! Perdu dans son mal être, René décide de mettre fin à sa souffrance en se donnant la mort Décidé que j'étais à me débarrasser du poids de la vie, je résolus de mettre toute ma raison dans cet acte insensé. Il écrit alors à Amélie en lui cachant son projet de se suicider mais elle a lu dans les replis de son âme et vient retrouver son frère pour l'empêcher de faire aboutir son projet. [...]
[...] René pressé par les deux vieillards retourna chez sa femme, mais sans y trouver le bonheur. Les trois hommes mouront peu après dans le massacre des Français et des Natchez en Louisiane. [...]
[...] Ma sœur, par une conduite inexplicable, semblait se plaire à augmenter mon ennui René se retrouve seul, Je me retrouvai bientôt plus isolé dans ma patrie que je ne l'avais été sur une terre étrangère .Il cherche alors sans enthousiasme à intégrer la société mais s'y trouve incompris, estime qu'il donne plus que ce qu'il ne reçoit. Ce n'était ni un langage élevé, ni un sentiment profond qu'on attendait de moi. Je n'étais occupé qu'à rapetisser ma vie, pour la mettre au niveau de la société. [...]
[...] René est pétrifié par la décision de sa sœur La foudre qui fût tombée à mes pieds ne m'eût pas causé plus d'effroi que cette lettre. Quel secret l'entraîne à l'abandonner après l'avoir sauvé ? Lui, René, n'aurait jamais eu autant d'ingratitude envers sa sœur. Pensant qu'Amélie a nourri une passion pour un homme qu'elle n'osait avouer, René lui écrit la pressant de lui ouvrir son coeur. Elle lui répond rapidement sans dévoiler son secret et lui annonce qu'elle va prononcer ses vœux. Révolté par l'obstination de sa sœur René décide de se rendre au couvent près de B . pour tenter de la dissuader. [...]
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