Résumé d'un long article écrit par Dominique Trimbur (2004) qui porte sur les relations Franco-Israéliennes, depuis 1948. Intéressant pour ceux qui s'intéressent à la région et pour comprendre l'actualité.
[...] Ce lien solide peut être souligné par l'aide française dans la procuration d'armes nucléaires à Israël, par l'intermédiaire de Shimon Peres ainsi que les nombreuses ventes d'armes à la pointe de la technologie de l'époque. III. Refroidissement et ambivalences : les relations franco-israéliennes de 1967 à 2000 En novembre 1967, la conférence du Géneral de Gaulle marque cette rupture. Il s'oppose en effet explicitement à une attaque ( . ) d'Israël contre ses pays frontaliers. Cette attaque est pourtant jugée vitale par l'ensemble de l'état major israélien, qui craint pour l'existence même d'Israël en cas de victoire de la coalition arabe. [...]
[...] Ainsi, on recensera des centaines d'agressions antisémites en France, des incendies volontaires de synagogues etc. Or si il ne faut pas amalgamer la communauté juive française à la population israélienne, il est évident que cette hausse des actes antisémite est en grande partie du au rejet violent dans certains milieux de la politique israélienne. Cela provoquera de l'émotion en France, mais aussi et surtout en Israel ou l'on pense que les hommes politiques français n'agissent pas réellement pour mettre un terme à ces violences. [...]
[...] Il faut tout de même souligner l'avis français n'est pas d'une importance majeur à cette époque dans la région, puisque la France n'est pas en possession de la Palestine, terres faisant partie des colonies britanniques de l'époque. Soucieuse de ses relations avec les habitants Arabes de la région, la France ne va pas franchement s'opposer à la création d'Israël, mais agir à posteriori des évènements. Elle reconnaîtra Israël de façon assez tardive (juste avant l'entrée d'Israël à l'ONU en 1949). En ce qui concerne cette période, l'historienne Catherine Nicault parle de rencontre manquée II. [...]
[...] Cette fiche de lecture porte sur un article datant de 2004, or depuis aussi bien le gouvernement israélien que le gouvernement et le président français ont changé et cela a bien sûr des conséquences directes sur les relations Franco-Israéliennes. L'élection de Nicolas Sarkozy à la tête de l'Etat français a en effet été très bien vue du coté israélien, cela s'explique par les nombreuses déclarations de soutien de Sarkozy à l'Etat, mais aussi à la politique israélienne, ainsi qu'à la condamnation de mouvements tels que le Hezbollah ou le Hamas. [...]
[...] Cela sera à l'origine d'un renforcement des relations bien que celles- ci demeurent fragiles. La France refuse par exemple d'admettre Israël dans le cercle de la francophonie institutionnalisée. De 1980 à 2000, notamment sous la présidence de Chirac cette relation va connaître une ambivalence marquée par plusieurs évènements clés, tel que la visite de Jacques Chirac en Israël, ou encore celle de Lionel Jospin, toute deux entourée de vives polémiques dues à leurs déclarations et réactions respectives. IV. La situation actuelle : 2000-2004 Le contexte de la Seconde Intifada débutant en septembre 2000 va marquer un changement radical et profond des relations Franco- Israélienne, puisque pour la première fois, celles-ci auront des répercussions directes sur la politique intérieure française. [...]
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