Fiche de lecture de sociologie sur le livre Stigmate, les usages sociaux des handicaps. Quels sont les mécanismes sociaux à l'origine de la stigmatisation ? Quels sont les enjeux des relations entre personnes normales et stigmatisées ?
[...] Stigmate et identités Page 3 B. Discréditabilité et information sociale Page 4 C. Le stigmate, la norme et la déviance Page 5 IV. Intérêt du livre Page 5 A. Apport personnel Page 5 B. Portée générale Page 6 Conclusion Page 6 Annexe Page 7 Introduction Il se joue dans les rapports sociaux quotidiens de chacun, aussi modestes soient-ils, bien plus que nous ne pouvons ou bien ne voulons le percevoir. L'éducateur, dont l'expertise attendue dans le domaine éducationnel ne doit être pris en défaut dans une matière aussi fondamentale que la sociologie, se doit de porter un intérêt appuyé, allant au-delà des quelques vulgates connus du grand public, à cette science de l'homme parmi les siens. [...]
[...] Il prend part au courant de l'ethnométhodologie. E. Goffman se centre non pas sur l'individu, mais sur l'interaction et il s'écarte des méthodes dites quantitatives et statistiques pour privilégier l'observation participante. C. Concepts et notions Ainsi centré sur l'interaction, E. Goffman use, à l'occasion de ses ouvrages, de métaphores didactiques traduisant ses concepts, dont les principaux sont : L'institution totale (Asiles) La métaphore théâtrale (La mise en scène de la vie quotidienne, tome La métaphore du rituel (Les rites interaction) La métaphore cinématographique (Les cadres de l'expérience) D. [...]
[...] Thèse du livre Tout au long de l'ouvrage, Goffman apporte une réponse aux problématiques posées. Afin de décrire et d'analyser la manière dont l'auteur traite ce questionnement, je retracerai le file de son argumentation à travers trois développements qui traiterons successivement de la question du stigmate et des identités de la question de l'enjeu de l'information sociale et de la relation entre norme, stigmate et déviance A. Stigmate et identités Ce livre est une analyse de la notion de stigmate d'un point de vue interactionniste. [...]
[...] Un travail de figuration assure le respect de sa face et celle des autres, évitant de les compromettre : c'est le tact, le savoir- vivre ou encore la diplomatie. Des échanges réparateurs viennent rétablir l'ordre lorsqu'un incident a eu lieu : le(s) fautif(s) s'excuse(nt), le public lui pardonne, afin de retrouver un équilibre. Dans toute interaction, un certain niveau d'engagement est requis, ainsi qu'un soutien à l'engagement des autres. Cet engagement peut être défini par le maintien d'une attention intellectuelle et affective pour l'objet officiel de l'interaction. [...]
[...] Goffman élabore le concept de «discréditabilité». En effet, le livre fourni de nombreux exemples de stigmate, parmi eux, le passé des individus, les handicaps, les tares de caractère, l'homosexualité, l'appartenance à un groupe donné, etc. E. Goffman opère, dans cette multitude, une distinction fondamentale entre ceux dont le stigmate est immédiatement visible ou décelable, qu'il nomme les «discrédités» et ceux dont le stigmate n'est pas accessible aux sens immédiatement et qu'il nomme les «discréditables». Durant les interactions mixtes, ceux de la première catégorie sont dans l'obligation d'affronter ou de s'accommoder de la stigmatisation qui leur est faite, notamment de la tension naturelle que le stigmate provoque chez les normaux lors de ces interactions. [...]
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