[...] Avant de partir, Aricie tient à rencontrer Thésée, très désireux de connaître la vérité mais encore trop furieux pour être lucide. Sans vraiment oser parler franchement, la princesse laisse entendre l'existence de la machination qui accable son innocent amant. Le roi, perdu dans un abîme de perplexité, ordonne qu'Oenone paraisse devant lui (...)
[...] Hippolyte rend à Aricie sa liberté et lui propose de régner sur Athènes. Il finit par lui avouer l'amour qu'elle lui inspire. A demi-mot, Aricie dévoile à son tour ses sentiments. Phèdre approche son beau-fils pour intercéder en faveur d'Acamas, le fils qu'elle a eu avec Thésée. Puis elle lui déclare son amour passionné. Devant l'indifférence du jeune prince, elle lui arrache son épée et menace de se tuer. Encore sous le choc, Hippolyte reçoit de son confident des nouvelles bouleversantes : Acamas, prétendant au trône de Crète, a été proclamé roi par les Athéniens et la rumeur affirme que Thésée serait toujours vivant. [...]
[...] Le roi, perdu dans un abîme de perplexité, ordonne qu'Oenone paraisse devant lui. On apprend alors le suicide d'Oenone. Rongé par le doute et la culpabilité, Thésée désire ardemment revoir son fils qu'il croit de plus en plus innocent ; envahi par l'angoisse, il regrette de l'avoir voué aux foudres de Neptune. Théramène vient confirmer les craintes de Thésée : la malédiction a mortellement frappé Hippolyte sous la forme d'un monstre aquatique. Le roi, accablé de remords, pleure cette mort héroïque et cruelle. [...]
[...] Il fuit afin de ne pas braver l'interdiction paternelle : Aricie, sœur des ennemis de Thésée, n'a pas le droit de se marier afin de ne pas perpétuer la lignée des Pallantides qui régna jadis sur Athènes. Phèdre, pressée par sa confidente Oenone, finit par avouer son amour coupable et irrépressible pour son beau-fils. Elle fait part de son désir de suicide. L'annonce de la mort de Thésée vient soudain bouleverser la situation. Oenone en profite pour persuader Phèdre de s'associer à Hippolyte contre Aricie, à qui elle prête des ambitions politiques. [...]
[...] Elle persuade Phèdre de calomnier son beau-fils devant lui pour sauver son honneur. Lorsque survient Thésée, tous semblent vouloir le fuir : Phèdre s'échappe sur un discours sibyllin tandis qu'Hippolyte exprime son désir de liberté : il veut partir de Trézène pour conquérir ailleurs sa propre gloire. Devant Théramène, Hippolyte affirme sa détermination à défendre sa passion amoureuse. Acte IV Oenone calomnie Hippolyte en l'accusant d'un amour incestueux envers Phèdre. Trompé par ces propos perfides, Thésée, confronté à son fils, donne libre cours à sa colère et invoque sur lui la vengeance de Neptune. [...]
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