La scène est à Rome, dans un cabinet qui est entre l'appartement de Titus et celui de Bérénice.
Antiochus, roi de Commagène, aime en secret Bérénice, reine de Judée, depuis cinq ans. Il en est en effet tombé éperdument amoureux ("Madame, il vous souvient que mon coeur en ces lieux / Reçut le premier trait qui partit de vos yeux.", I4) quand, aux côtés de Titus, alors fils de l'Empereur romain Vespasien, il avait combattu pour réprimer une insurrection en Judée (...)
[...] Pour finir, il se refuse à répondre plus à ces quatre ou cinq petits auteurs infortunés qui selon lui, n'attendent qu'une chose : une réponse, pour les [tirer] de l'obscurité où leurs propres ouvrages les auraient laissés toute leur vie. Et place à la pièce ! Hors Scène La scène est à Rome, dans un cabinet qui est entre l'appartement de Titus et celui de Bérénice. Antiochus, roi de Commagène, aime en secret Bérénice, reine de Judée, depuis cinq ans. Il en est en effet tombé éperdument amoureux Madame, il vous souvient que mon cœur en ces lieux / Reçut le premier trait qui partit de vos yeux. [...]
[...] / Enfin votre rigueur emporta la balance : / Vous sûtes m'imposer l'exil ou le silence, / Il fallut le promettre, et même le jurer. Dès lors, D'un voile d'amitié j'ai couvert mon amour. nous dit Antiochus et pour son grand malheur, Rome vous vit, Madame, arriver avec lui. / Dans l'Orient désert quel devint mon ennui ! [I4]. Aussi, deux années écoulées, Antiochus rejoint à Rome Titus pour revoir Bérénice, et depuis trois ans dans Rome elle arrête [ses] pas ; son amour reste secret, et le temps ne fait que passer. [...]
[...] Rome ne l'attend point pour son impératrice. En effet, si Bérénice a tout pour plaire aux Romains : Elle a même, dit−on, le cœur d'une Romaine ; / Elle a mille vertus, mais, Seigneur, elle est reine. / Rome, par une loi qui ne se peut changer, / N'admet avec son sang aucun sang étranger, / Et ne reconnaît point les fruits illégitimes / Qui naissent d'un hymen contraire à ses maximes. Si Titus l'épouse, sa descendance est compromise pour l'accession au trône. [...]
[...] [Antiochus sort] [Scène p368-369. Bérénice, Phénice] Phénice, impressionnée par la scène qu'elle vient de voir, plaint le pauvre Antiochus et s'étonne de l'attitude de Bérénice, qui, néanmoins, admet que Cette prompte retraite / Me laisse, je l'avoue, une douleur secrète. Phénice l'aurait retenu, dit-elle, mais Bérénice, dans sa position, ne pouvait rien en faire : Tu veux donc que je flatte une ardeur insensée ? mais aussitôt, Phénice la met en garde : Titus n'a point encore expliqué sa pensée. [...]
[...] Jean Racine Résumé détaillé de Bérénice ~ 1670 ~ NB : Les références et citations sont tirées du Théâtre complet, J. Racine, publié aux éditions eBooksFrance, (disponible sur http://www.ebooksgratuits.com/) I Les Personnages Les personnages et leurs apparitions Document illustatif II La Trame dramatique "Titus, reginam Berenicen, cum etiam nuptias pollicitus ferebatur, statim ab Urbe dimisit invitus invitam." (Suétone) C'est-à-dire que "Titus, qui aimait passionnément Bérénice, et qui même, à ce qu'on croyait, lui avait promis de l'épouser, la renvoya de Rome, malgré lui et malgré elle, dès les premiers jours de son empire." [Préface] III Résumé Le résumé ci-dessous constitue le détail de chaque acte scène après scène. [...]
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