Ce document montre la première apparition de Pantagruel depuis sa naissance. Ce passage est une scène d'exposition.
L'analyse de ce chapitre nous dépeint le portrait de Pantagruel et nous montre déjà sa nature de démon par les comparaisons dont il est l'objet et ses actions dans ce passage (...)
[...] Pantagruel fait peur à tout le monde. Il lèche les assiettes. Il entre au monde comme un chien. Il ressemble à une tortue avec son berceau. Ici, c'est la tortue légion (comme dans Astérix), c'est une arme de guerre. Une Caraque est un grand navire. Dans ce passage, nous nous identifions à Pantagruel. Il ne parle pas. Il est dans l'animalité monstrueuse. Le banquet est fichu. Gravelle : calculs rénaux. Gargantua n'a aucun mouvement d'amour pour lui, il lui faut le conseil des Princes et des médecins. [...]
[...] Cela renvoie au stade anal de Pantagruel, il ne le dépasse jamais. La sexualité lui est étrangère. Panurge prends le relais. Pas de stade génital. Nicolas de Lyre est un docte dominicain, les postilles sont des commentaires de la Bible. Cela s'apprend en théologie à la Sorbonne. Il délire dans ses commentaires. Il rapporte les épisodes de la Bible à la mythologie, cela renvoie au texte de Rabelais qui est un délire. C'est un modèle textuel, il est méta textuel. [...]
[...] L'horreur est comique, elle apparaît comme une fable. C'est une épopée comique. la vache crie : c'est une personne, la nourrice. les loups : ils attaquent les villages en hiver. C'est une des craintes des paysans. Ils tuent des femmes et des enfants. les loups le tenaient aux jambes : c'est réel. Le personnage de Pantagruel devient un monstre. La vache est écartelée. Il dévore celle qui le nourrit. Il redevient un enfant. La cuisse de la vache a la taille d'une saucisse pour lui. [...]
[...] Il y a un écart entre l'écriture fictionnelle de Rabelais et celle savante de Pline. C'est une ironie qui situe le texte de Rabelais comme un texte fictionnel. C'est un sujet sérieux, médical. Les monstres sont les enfants anormaux. Les poètes sont les inventeurs. C'est une garantie d'inspiration. Cet art fonctionne par l'hyperbole, la surenchère. Hercule : Pantagruel lui est comparé. C'est un hercule multiplié par cent. C'est une hyperbole. C'est un texte hybride entre le savoir et l'invention. Hercule : Le serpent est l'incarnation de l'esprit du foyer. [...]
[...] Les prouesses de Pantagruel sont physiques. Les deux : On suppose que l'interlocuteur connaît l'histoire. C'est une ironie. On se moque du mythe. C'est un super Hercule ironique. 4600 vaches : c'est une hyperbole. Elle montre la taille du géant. Le temps passe vite. Il passe du lait à la bouillie. Les poêles servent à fabriquer du sel. Cela vient de son nom, Pantagruel. C'est ce qui donne soif. Le timbre est une auge, une relique. Ce timbre existe à Bourges, c'est une croyance populaire. [...]
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