Ce roman policier débute sur la découverte morbide du cadavre d'un jeune homme affreusement mutilé, connu pour sa voix délicieuse et qui venait juste de déserter. L'enquête débute par l'interrogatoire de la mère de Palomino Moléro de Castilla, une vielle femme abimée qui apprend au gendarme Lituma, que le jeune homme s'était engagé volontairement pour faire son service militaire dans l'armée de l'Air, alors qu'il en était exempté pour raison familiale. Il avait dit à sa mère qu'il devait se rendre à Talara pour une « question de vie ou de mort ». Lituma apprend par la suite que c'est par amour que le jeune homme s'était engagé.
[...] L'enquête débute par l'interrogatoire de la mère de Palomino Moléro de Castilla, une vielle femme abimée qui apprend au gendarme Lituma, que le jeune homme s'était engagé volontairement pour faire son service militaire dans l'armée de l'Air, alors qu'il en était exempté pour raison familiale. Il avait dit à sa mère qu'il devait se rendre à Talara pour une question de vie ou de mort Lituma apprend par la suite que c'est par amour que le jeune homme s'était engagé. [...]
[...] Ainsi, cette œuvre est remarquable pour son caractère réaliste et humain. En effet, au travers de l'enquête, le lauréat du Prix Nobel de littérature 2010 nous dévoile, plus ou moins implicitement, le racisme, la corruption et la misère d'un pays, qui ne manquent cependant pas de joie, ni même de couleur, car les mœurs des personnages sont aussi diverses que hautes en couleurs. Ainsi, la fidélité de Dona Adriana s'ajoute à l'obstination du bordel, qui ferme puis rouvre au rythme des découvertes du curé, et l'honnêteté et la soif de justice du Lieutenant Silva se mêlent à ses dérives sexuelles et son attirance pour la boisson. [...]
[...] Cette jeune fille étant évidemment Alicita, la fille du Colonel Mindreau, et l'auteur du message anonyme. Elle vient elle-même au-devant des deux gendarmes pour leur raconter sa rencontre avec Palomino, ou Palito, comme elle l'avait renommé, car il n'avait pas l'air d'un métis, comment et pourquoi son père et son amoureux »officiel, le Lieutenant Dufo, ont tué Palomino Molero, puis s'en sont excusés auprès d'elle, car, cette jeune fille un peu folle, semble pourtant les avoir tous deux à ces pieds. [...]
[...] L'autre propage des rumeurs sur la mort de Palomino Moléro, le suicide du Colonel et la mort de sa fille. Finalement, Mario Vargas Llosa, termine amèrement son œuvre, par la mutation de Lituma, à un petit poste plus ou moins fantôme dans le département de Junin et celle non encore décidée du Lieutenant Silva, pour avoir éclaircie le mystère de la mort atroce de Palomino Moléro, tout en touchant de trop prêt les affaires militaires des gros bonnets Les personnages : L'auteur met en scène des personnages aux caractères affirmés, dressant en même temps la réalité du Pérou. [...]
[...] En effet, pour le Colonel il est inimaginable qu'un homme de troupe puisse avoir une liaison adultère avec l'épouse d'un officier, ou même que la fille du commandant de la base aérienne de Talara puisse s'éprendre d'un troufion Cette dernière est également décrite comme hautaine, mal élevée, et superficielle. On peut douter de son amour pour Palomino, mais même si elle l'aimait, ce n'était que parce qu'il n'avait pas l'air d'un métis. - Dona Adriana et Matias : En opposition aux riches personnages cités précédemment, Dona Adriana et Matias sont des gens simples et justes. [...]
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