Corpus, mort des héros, courant littéraire, représentation de la mort, extraits
Ces différents extraits se situent à la fin de leur roman. Ils nous présentent la mort des héros, lors de leur passage à trépas. Le courant littéraire réaliste unissant ces extraits exigeant beaucoup de détails, rien ne nous est épargné, pas même les plus sombres images. Le premier passage est extrait de l'Assommoir d'Emile Zola, le deuxième provient du roman de Samuel Beckett : Malone Meurt. Et enfin le dernier extrait est issu de la Belle du seigneur d'Abert Cohen. Nous allons donc voir comment ces trois récit rendent compte d'un représentation très différente de la mort des personnages.
Dans le premier extrait, la mort de Germaine est une mort que l'on pourrait qualifier de misérable et sombre car cette femme est « alcoolique », pauvre et sans cesse affamée « mourrait [..] de faim ».
[...] Enfin, personne ne parait peiné de sa mort un matin, comme ça sentait mauvais dans le corridor La société entière reste indifférente à son malheur et même, elle s'en amuse on avait parié qu'elle ne mangerait pas quelque chose de dégouttant, et elle l'avait mangé pour gagner dix sous Le narrateur la qualifie arbitrairement d'idiote car elle ne songeait seulement pas à [ ] en finir sous-entendu qu'elle se suicide. Et le seul regret qui est exprimé à travers le texte est que sa mort n'aie pas été plus rapide. Ce détachement aveugle est accentué par le point de vue externe qui est ici adopté. Dans le deuxième passage, Malone meurt de maladie. [...]
[...] Et lorsque Malone dit : plus rien nous devinons sa mort. Plus rien pouvant suggérer qu'il n'y a plus rien après la mort, si ce n'est la paix intérieure. Et enfin dans le troisième texte, la mort d'Ariane d'Albert Cohen est une mort préméditée, car Ariane et Solal s'empoisonnent à l'éther. De plus, c'est une mort par amour : le couple est désespéré car leur amour l'un pour l'autre est de moins en moins ardent, et il choisissent de s'empoisonner. [...]
[...] Questions sur le corpus Ces différents extraits se situent à la fin de leur roman. Ils nous présentent la mort des héros, lors de leur passage à trépas. Le courant littéraire réaliste unissant ces extraits exigeant beaucoup de détails, rien ne nous est épargné, pas même les plus sombres images. Le premier passage est extrait de l'Assommoir d'Emile Zola, le deuxième provient du roman de Samuel Beckett : Malone Meurt. Et enfin le dernier extrait est issu de la Belle du seigneur d'Abert Cohen. [...]
[...] En outre, le lexique de la mort est très présent dernier appel raidissement froid porte aux verrues église montagneuse ainsi que sa sombre allégorie qui devient audible : là-bas une faux était martelée Nous pouvons aussi constater qu'ici la vie après la mort est représentée, car Ariane après sa mort pleure et elle est métamorphosée en naine elle peut aussi appeler son roi condamné qui n'est pas encore passé à trépas. En conclusion ces trois extraits nous offrent trois morts différentes : Une première qui est une mort due à la misère du personnage et de la cruauté de la société qui l'entoure. La deuxième est une mort déchéante et confuse, mais qui apporte la paix intérieure au personnage. Et enfin dans le dernier extrait, c'est une mort préméditée causée par l'amour. [...]
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