Quatrevingt-treize, Victor Hugo, résumé, Santerre, insurrection vendéenne, corvette Claymore, littérature du 19e siècle, pilote Gacquoil, Halmalo, Marseillaise, Danton, Robespierre, Révolution française, fiche de lecture
Ce document tâchera de donner un résumé des première et deuxième parties du livre de Victor Hugo. Dans le livre premier de la première partie, en 1793, un bataillon révolutionnaire fouille un bois vendéen. Sur les douze mille Parisiens recrutés par Santerre pour écraser l'insurrection vendéenne huit mille étaient morts, d'où la méfiance du bataillon dans le bois de la Saudraie. Les éclaireurs, mis en alerte par un mouvement dans les feuilles, firent arrêter in extremis par la vivandière qui accompagnait le bataillon. On découvrit dans les fourrés une femme et ses trois enfants.
D'abord muette, la femme raconta, aux questions pressantes de la lavandière et du sergent, un peu bourru, que son village fut incendié. Désormais sans famille outre ses enfants, elle se pensait Bretonne et non Française comme le veut le sergent. Elle était incapable de répondre aux questions plus précises du sergent Radoub sur ses origines. Le sergent parvint à lui arracher quelques réponses. La vivandière en profita pour exposer ses aventures républicaines. Puis la jeune femme expliqua à force de questions que son mari, en combattant pour "le roi", "le seigneur" et "le curé", était mort il y avait trois jours de cela.
[...] Cimourdain déclara la Vendée comme primordiale, gagnant ainsi l'estime de Robespierre. Celui-ci apprit au prêtre l'arrivée en Bretagne du marquis de Lantenac ; Cimourdain révéla aux trois hommes qu'il avait été précepteur chez lui. Robespierre décida alors d'envoyer Cimourdain guillotiner ce redoutable chef militaire. Il le délégua auprès du commandant de la colonne expéditionnaire, noble : Cimourdain devait diriger le jeune homme, chef militaire par ailleurs remarquable, tout en le ménageant. Le seul « défaut » du jeune noble, vivement décrié par les quatre hommes, était sa clémence ; Cimourdain affirma qu'il ferait guillotiner tout républicain, fût-ce ce commandant, qui ferait preuve de mollesse. [...]
[...] Constat de Tellmarch sur les différences entre pauvres et riches. Ne savait que penser de la situation politique, les crimes étant égaux dans les deux sens. Le mendiant s'était souvenu de l'aumône que lui avait à l'occasion rendue le marquis qui ce faisant lui avait sauvé la vie, et il avait décidé de lui rendre la pareille, à condition que le marquis promette de ne faire que le bien, ce que bien sûr ce dernier admit. Ils s'endormirent Signé Gauvain À son réveil, le marquis se vit indiquer par le mendiant l'itinéraire qu'il devait suivre. [...]
[...] Mais le vieillard s'élança et jeta entre ses roues un sac de faux assignats[4]. La caronade ralentit et le canonnier en profita pour l'immobiliser définitivement avec sa barre de fer. L'équipage applaudit et le marin remercia son sauveur, qui, reprenant son attitude impassible, ne répondit pas Les deux plateaux de la balance Restait que le navire était fortement endommagé. Après avoir remis au matelot la croix de Saint-Louis, le vieillard ordonna qu'on le fusillât : « Le courage doit être récompensé, et la négligence doit être punie ». [...]
[...] Il faisait partie de l'Évêché. Parce qu'il mêlait tous les types d'hommes, ce comité était volcanique. Cimourdain, du fait de son implacable équité, tenait en laisse tous les hommes malhonnêtes, qui se flattaient d'être gouvernés par la vertu. Il maîtrisait l'Évêché qui dominait la Commune qui surveillait la convention ; d'où l'immense influence de Cimourdain. D'apparence quelconque, le physique de Cimourdain était marqué toutefois par l'indignation Un coin non trempé dans le Styx Alors qu'il était précepteur chez un grand seigneur, Cimourdain avait mis tout l'amour dont il était capable dans son jeune élève, qu'il avait entièrement formé. [...]
[...] Se demandant où étaient passés les habitants, Tellmarch s'approcha de ce cauchemar infernal . Il découvrit un tas d'hommes (littéralement) ainsi qu'une mare de sang (là encore littéralement). Description saisissante, comparable à Si c'est un homme de Primo Levi ou La Nuit d'Elie Wiesel. Passant en revue chaque cadavre, il découvrit les deux femmes, dont la Flécharde qui vivait encore et le reconnut, ainsi que deux paysans qui avaient pu se cacher. Aidé de ceux-ci, Tellmarch transporta la jeune femme chez lui ; les deux hommes lui racontèrent le massacre, en nommant le marquis comme commanditaire de celui- ci. [...]
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