Les quatre jeudi de Daniel Dupuy

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Daniel Dupuy, les quatre Jeudi

Résumé du document

Un roman tout à fait dans la veine de ces récits d'enfance avec le regard naïf d'un jeune garçon sur les choses de la vie. Quelques longueurs, mais une fin surprenante et des personnages attachants.
A Lumière, en Provence, un jeune homme de dix ans et demi narre quelques mois de sa vie partagée entre l'école, ses parents, le catéchisme, une passion amoureuse et des connaissances singulières

Extraits

[...] Fiche de lecture Titre : les quatre jeudis Auteur : Daniel Dupuy Pagination : 180 pages environ, distribuées en quinze chapitres titrés, non numérotés. En bref : Un roman tout à fait dans la veine de ces récits d'enfance avec le regard naïf d'un jeune garçon sur les choses de la vie. Quelques longueurs, mais une fin surprenante et des personnages attachants. Genre : Souvenirs d'enfance. Sujet : à Lumière, en Provence, un jeune homme de dix ans et demi narre quelques mois de sa vie partagée entre l'école, ses parents, le catéchisme, une passion amoureuse et des connaissances singulières. [...]

[...] Et ainsi passent les journées des garnements des journées à fouiner, à découvrir des secrets tapis dans l'ombre comme celui de Lulu la baleine ce colosse se révélant finalement aux pieds d'argile, ou celui de Bouldog de son vrai nom Borissov Vladimir, qui tombe les dames, inhume les chiens, enterre les secrets. Quant à l'aimée, cette jeune fille que Simon baptise Marilyne, elle aussi a un secret : s'inventant une vie, un nom, une identité, elle ne dévoilera sa personnalité qu'après le suicide de Lulu, son grand-père, juste avant d'être internée pour troubles mentaux. [...]

[...] De même, les lecteurs pourront se réjouir de quelques scènes cocasses, comme celle qui met face à face un prêtre et l'enfant, le premier lui demandant s'il se touche le second prenant au pied de la lettre les paroles du confesseur ou celle des pois chiches hantant les journées du jeune garçon. Même si les ficelles sont parfois un peu grosses, les anecdotes demeurent réjouissantes et pleines de fraîcheur juvénile. Qui ne s'y reconnaîtra pas dans ces méprises ? Enfin, on pourra également saluer la galerie de personnages, plutôt soignée dans son traitement, avec les confesseurs du narrateur devenant rapidement ses complices comme le père Mercier, Lulu et le vieux Paulet. Bien que caricaturales, ces bonnes âmes égayent un peu plus le roman de leur chaleur naturelle. [...]

[...] Cependant, on pourra également reprocher à l'auteur quelques facilités : une exposition laborieuse avec les parenthèses présentant les personnages et quelques dialogues un peu longs, rédigés à l'emporte-pièce et pas forcément utiles pour la compréhension du roman. De même, on s'étonnera de la lucidité dont fait preuve par moments le narrateur, peu compatible avec son ingénuité. Peut-être le roman mériterait-il quelques retouches, notamment en resserrant davantage l'intrigue autour de personnages cruciaux. [...]