Le quai aux fleurs ne répond plus, Malek Haddad, poète, Constantine, indépendance de l'Algérie
Ephémèrement instituteur et fils d'un instituteur, Malek Aimé Haddad est né le 5 juillet 1927 à Constantine. En effet, ayant obtenu le baccalauréat, il enseigne pendant deux ans au Tassili, puis s'inscrit à la faculté de droit d'Aix-en-Provence pour l'abandonner et travailler comme ouvrier agricole avec Kateb Yacine en Camargue. A Paris, il travaille quelque temps à la radiodiffusion française ; il collabore aussi à plusieurs revues, parmi lesquelles Entretiens, Progrès, Confluents, Les Lettres françaises.
A cause de nombreuses missions qu'il effectue pour le compte du Front de Libération Nationale, il gagne la Tunisie pour éviter les risques qu'il courrait en France.
Ce poète, romancier militant, fait, en effet, part de son engagement dans son premier poème, Le malheur en danger, publié en 1956. A côté de ses innombrables poèmes, il publie quatre romans durant quatre ans : de 1958 à 1961.
Une fois l'Indépendance de l'Algérie prise, il s'installe à Constantine, collabore à l'hebdomadaire Atlas et la revue Novembre et puis dirige de 1965 à 1968 la page culturelle du quotidien An-Nasr.
[...] D'autre part, ce Monsieur d'hier tente une aventure amoureuse avec Véronique, la femme de son ami. Cette dernière lui dit textuellement : Je vous aime, monsieur d'hier. Face à ses deux amours, Khaled semble hésitant. Il ne dit à aucune des femmes je t'aime ».Et lorsque, enfin, il se décide, en choisissant Ourida, il apprend la mort et de la trahison de celle-ci. Cette nouvelle bouleverse le protagoniste et le pousse jusqu'au suicide. Khaled Ben Tobal sauta sur le Ballast. [...]
[...] Le narrateur s'exil. Néanmoins, il le conteste. Il le condamne[9] même explicitement en disant : L'exil, c'est une mauvaise habitude à prendre. L'exil, c'est, par exemple, la rue Madame, la lumière qui s'éteint, la longévité de la nuit, la tristesse blafarde des hôtels. Dans le passage cité, l'adjectif mauvaise est un adjectif péjoratif. En outre, la métaphore filée« la lumière qui s'éteint, la longévité de la nuit, la tristesse blafarde des hôtels traduit une obscurité, voire même un pessimisme vécus par le narrateur dans son exil. [...]
[...] Le recoure au mot arabe di-a-li qui signifie le mien, pour bien traduire l'amour. C'est deux exemples montrent la dépendance de Khaled de la langue arabe . D'autant plus que cela apparait flagrant dans l'interview faite par le journaliste suisse. Pendant celle-ci, le journaliste méprise la langue arabe mais Khaled ne répond pas. Il ne prend pas la défense de cette langue qu'il représente. Par le fait qu'il est d'origines algériennes, d'abord, et encore plus, à cause à de son nom purement arabe Khaled Ben Tobal Lorsque le journaliste suisse lui demande si les écrivains algériens ont tous comme (lui) la hantise de ce qu'(ils) appele(nt)« le drame du langage il reste muet et distrait. [...]
[...] P Idem. P.58. Idem. P Idem. P.49 Selon Jean claude Duchet , le titre résume et assume l'œuvre. [28]Christine Albert, L'immigration dans le roman francophone contemporain, Paris, karthala P.38 Idem.P.39 Idem. P.40 Idem.P.37 Ibid. Idem. P.38 Idem. [...]
[...] (2005). L'immigration dans le roman francophone contemporain . Paris: karthala Bouchaib, R. (2010). Le quai aux fleurs ne répond plus de Malek Haddad : roman autobiographique ou autofiction ? Haddad, M. (1961). Le quai aux fleurs ne répond plus. Paris: RENE JUILLAIARD. Tadié, J.-î. (1978 Le récit poétique . Paris: PUF. [...]
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