A la recherche du temps perdu est un roman de Marcel Proust (1871-1922) écrit entre 1908-1909 et l'année de sa mort. Il est composé de sept tomes, dont trois paraîtront à titre posthume.
Marcel Proust a souhaité doter son ensemble d'une cohérence et d'un équilibre, ce qui explique les nombreuses difficultés qu'il a expérimentées dans son processus d'écriture (...)
[...] De multiples remaniements seront apportés à l'œuvre, sans que Proust ne parvienne pour autant à achever définitivement sa fresque. La postérité de son œuvre est considérable et dépasse le cadre du monde littéraire. RESUME DU ROMAN Le roman est composé de 7 tomes. Il s'agit d'une fiction au cours de laquelle nous suivons le narrateur dès sa plus tendre enfance. Du côté de chez Swann Nous suivons le narrateur dans son village de Combray, où son éducation et sa formation s'annoncent déjà dans un monde clos sur lui-même. [...]
[...] Saint-Loup Le Marquis de Saint-Loup est un ami proche du narrateur. III- AXES D'ANALYSE DE L'ŒUVRE Un projet d'écriture Le roman n'est ni une autobiographie, ni des mémoires ; Marcel Proust reconnaît lui-même avoir induit le lecteur dans l'erreur en utilisant je dès l'incipit de son œuvre longtemps, je me suis couché de bonne heure Il écrit d'ailleurs ceci : J'ai eu le malheur de commencer mon livre par le mot je et aussitôt on a cru que, au lieu de chercher à découvrir des lois générales, je m'analysais au sens individuel et détestable du mot Son œuvre vise en réalité à prouver la puissance de l'écriture, à réparer ce que la vie a détruit par des désillusions. [...]
[...] Ce type d'écriture anticipe déjà la tendance littéraire du XXe siècle. Mais l'œuvre est également importante du point de vue philosophique et de la pensée de Marcel Proust. En effet, on y ressent l'influence de toute une époque ; les références picturales, musicales et littéraires parsèment l'œuvre, et les considérations esthétiques qui envahissent l'esprit du narrateur le font penser à la nécessité d'un travail pénible d'extraction : Je savais très bien que mon cerveau était un riche bassin minier, où il y avait une étendue immense et fort diverse de gisements précieux L'écriture de Proust privilégie la musique, car comme l'écriture, elle a un rôle à jouer vis-à-vis de l'histoire individuelle et de la mémoire. [...]
[...] C'est ainsi que le narrateur comprend les bizarreries de comportement du baron. Alors que la princesse de Guermantes donne une réception chez elle, tout le monde parle de l'affaire Dreyfus ; les invités évoquent surtout les troubles et les alliances stratégiques provoqués par l'affaire, dans le milieu mondain. Le narrateur se rapproche toujours plus d'Albertine, mais durant un séjour à Balbec, il la soupçonne d'être lesbienne. A la même époque, le narrateur découvre les Verdurin, un clan fréquenté par Charlus et le musicien Morel, protégé de ce dernier La Prisonnière Le jeune homme est sur le point de rompre avec Albertine, puis il décide de rentrer avec elle à Paris, et la convainc de vivre ensemble. [...]
[...] Il se rend souvent chez les Swann. D'ailleurs, Charles Swann a finalement épousé Odette ; l'élégance de cette dernière suscite la fascination du jeune homme ; de plus, elle lui permet de rencontrer Bergotte, l'écrivain qu'il lisait durant son enfance, et qui fréquente son salon. C'est à la même époque que le narrateur découvre le théâtre et la comédienne Berma. Après quelques frustrations, le narrateur éprouve surtout de l'admiration envers ces femmes. Le narrateur est attiré par Gilberte, qui n'est autre que la fille de Swann : elle sera son premier amour, rapidement suivi d'une rupture dont il est l'instigateur, mais qui l'attriste tout de même. [...]
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