[...] PARTIE II
Après un séjour en maison de santé, le narrateur regagne Paris en 1919. Il se désole de son manque de talents littéraires.
A Paris, il est invité chez le Prince de Guermantes. En chemin il rencontre le Baron Charlus. Le vieil homme semble à l'article de la mort.
Parvenu à l'hôtel des Guermantes, le narrateur retrouve sa joie de vivre. Des souvenirs d'enfance lui reviennent : le goût de la madeleine de son enfance, le livre François le Champi que sa mère lui lisait les soirs d'insomnies... (...)
[...] Mais la guerre fait des ravages là-bas aussi. Plus tard, une lettre de Robert de Saint-Loup lui parvient : celui-ci combat au front et fait l'éloge du peuple qui lutte pour l'honneur de la Patrie. La seconde fois en 1916 : une lettre de Gilberte l'informe des batailles qui ravagent Méséglise et de son héroïsme. Le lendemain, Marcel rencontre Robert de Saint-loup. Le combattant émacié semble plus mort que vif. Sa ferveur militaire s'est affermie. Le soir, les deux hommes observent les avions de chasse s'élancer dans le ciel. [...]
[...] Marcel Proust, Le Temps retrouvé Roman Partie I Le narrateur, Marcel, retrouve Gilberte de Saint-Loup à Tansonville, dans la propriété de son père, M. Swann. Avec les années, Gilberte s'est enlaidie. Pourtant elle ressemble toujours à la jeune fille qu'il aima enfant. Ensemble, ils se remémorent le passé. Ils redécouvrent les paysages qui ont bercé leur enfance : les promenades du coté de Guermantes et du coté de Méséglise, la source de la Vivonne. Ils évoquent leurs amours et leurs amitiés déchus. [...]
[...] Quand il regagne son appartement, Marcel songe à la prostitution des hommes. Il conclut que les déviances sexuelles n'excluent pas l'amour. Françoise l'informe de la visite de Robert. Ce dernier cherchait sa croix de guerre qu'il avait perdue. Le narrateur se souvient avoir aperçu un officier en perdre une à l'hôtel du Baron Quelques jours plus tard, on lui annonce la mort de Robert de Saint-Loup. Morel, arrêté pour désertion, est envoyé au Front. Il en revient héroïque avec la légion d'honneur. [...]
[...] Chemin faisant, ils discutent : Verdurin est mort. Charlus défend ses opinions : il n'est pas un traître mais il reconnaît volontiers la force militaire des allemands. Le Baron développe ses théories sur la guerre. Il admire l'incessant ballet des aviateurs au-dessus de sa tête. Paris en ruines lui rappelle Pompéi. Le Baron se perd dans la contemplation de beaux sénégalais qui passent. Malgré ses propos controversés, Le narrateur connaît la générosité de son interlocuteur. Il sait que le Baron a transformé son hôtel en hôpital militaire. [...]
[...] Parvenu à l'hôtel des Guermantes, le narrateur retrouve sa joie de vivre. Des souvenirs d'enfance lui reviennent : le goût de la madeleine de son enfance, le livre François le Champi que sa mère lui lisait les soirs d'insomnies Présent et passé se mêlent. Le narrateur approche les vérités des sensations, indépendantes du temps. Il comprend les mystères de la création, de l'art : l'art est l'écriture de soi. Loin d'être réaliste, la création artistique s'attache à rendre lisible les fugaces sensations humaines. [...]
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