[...] PARTIE II : UN AMOUR DE SWANN
L'écrivain abandonne pour un temps ses souvenirs et évoque l'histoire de Swann.
1880. Paris.
Invité à une réception chez M. et Mme. Verdurin, Odette de Crécy présente M. Swann à ses hôtes.
Le nouveau venu fait une excellente impression sur les convives. Assis près d'Odette, Swann écoute avec émotion un morceau de piano composé par Vinteuil.
Il revient régulièrement chez les Verdurin, bien qu'il les trouve vulgaires. Chaque fois il réentend la composition de Vinteuil. Ce morceau devient pour lui l'incarnation de ses sentiments pour Odette (...)
[...] Plus tard, alors qu'il se promenait, il aperçut la veuve de M. Vinteuil ayant une relation saphique avec une autre femme. Du coté de Guermantes demeurait la fascinante duchesse du même nom. Le jeune homme aspirait à une carrière d'écrivain, mais il y renonça pour un temps, se croyant dépourvu de talent. Un jour, les clochers de Martinville l'inspirèrent. Il écrivit son premier texte. Partie II : Un amour de Swann L'écrivain abandonne pour un temps ses souvenirs et évoque l'histoire de Swann Paris. [...]
[...] Mais Marcel s'intéressait à M. Swann pour sa fille, Gilberte. Les jours de pluie, le curé venait discuter avec Tante Léonie. Les jours s'écoulaient avec monotonie et douceur. Les soirs de printemps, la famille se promenait. Marcel se souvient de la route du calvaire, du viaduc, du boulevard de la gare. Quand Tante Léonie était malade et qu'elle ne pouvait quitter son lit, elle inventait des histoires. Elle dirigeait la maison avec une grande fermeté. Il se souvient de la suffisance de M. [...]
[...] Tous ses souvenirs d'un passé heureux resurgissent. A cet instant, il comprend que son amour est à jamais déchu. Quelques jours plus tard, une lettre anonyme lui parvient et lui confirme ses soupçons : on accuse Odette d'être une femme de petite vertu. La coupable, interrogée par son amant défait, avoue son adultère avec Forcheville. Quand elle part en croisière avec les Verdurin, Swann sent son amour mourir. Partie III : Noms de pays : le nom Marcel se souvient des chambres dans lesquelles il a dormi. [...]
[...] Les Catleya qu'Odette avait placés sur son décolleté se déplacent. Swann les replace chastement Le soir même les deux jeunes gens consomment leur passion. Depuis ce jour, ils baptisent leurs rapports charnels par la métaphore faire Catleya Swann est éperdument amoureux d'Odette. Mais bientôt sa présence n'est plus appréciée chez Les Verdurin. A cette époque, Odette se fait plus distante. Cette attitude éveille la méfiance de Swann qui connaît alors les affres de la jalousie. Exclu des soirées chez les Verdurin, Swann fulmine contre ce couple qu'il juge pernicieux. [...]
[...] Marcel Proust, Du côté de chez Swann Roman Partie I : Combray 1902. Marcel se réveille dans une chambre du château de Tansonville où il a été invité par Mme de Saint-Loup, la fille de M. Swann qu'il a aimée enfant. Marcel se souvient : ses terreurs nocturnes d'autrefois, ses vacances à Combray chez sa grand-tante Léonie, le baiser qui chaque soir l'aidait à dormir. C'était en 1890. Quelques fois sa tante recevait M. Swann. Sa femme dont la réputation était des plus légères n'était jamais conviée chez Tante Léonie. [...]
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