Du côté de chez Swann est un roman écrit par Marcel Proust en 1913. Il s'inscrit dans un ensemble plus large, intitulé A la recherche du temps perdu, qui comporte sept romans, « Du côté de chez Swann », « À l'ombre des jeunes filles en fleurs », « Le côté de Guermantes », « Sodome et Gomorrhe », « La prisonnière », « Albertine disparue », « Le temps retrouvé » (...)
[...] Cela amène Marcel à évoquer son attachement profond à sa mère, et l'impatience quotidienne lorsqu'il attendait son baiser du soir, malgré sa peur de ce qui allait suivre. Justement, un soir, un dénommé Charles Swann, ami de ses grands-parents, vient leur rendre visite, ce qui empêche sa mère de se plier à leur rituel de coucher quotidien. Le jeune Marcel reste éveillé jusqu'au départ de Swann, et il est si triste et perdu que même son père, un homme pourtant sévère, prend pitié de lui et encourage sa femme à passer la nuit dans la chambre de son fils, pour lui tenir compagnie et le rassurer. [...]
[...] Malgré tout, elle portera toujours de l'estime à Swann. M. de Charlus Cet aristocrate est un ami proche de Swann, qui cherche à l'aider en lui ouvrant les yeux sur Odette. Il s'assure aussi du respect de cette dernière et tente de l'empêcher de tromper son ami. La lecture du roman entre les lignes nous apprend que Charlus pourrait bien être secrètement amoureux de Swann, d'où son dévouement. Les parents de Marcel Sa mère joue un rôle important, car durant l'enfance de Marcel, elle est source à la fois de douleur et d'intense joie. [...]
[...] Ce dernier estimait d'ailleurs que le temps n'était pas forcément quelque chose de linéaire ou de fixé, mais plutôt dépendant des évènements de la vie d'un individu. C'est cette conception que l'on retrouve illustrée avec l'épisode de la madeleine. Enfin, nous avons vu à quel point la littérature est présente dans le roman. Mais on y trouve en fait toutes les formes d'art importantes aux yeux de Marcel Proust. S'y mêlent ainsi la musique (avec la sonate de Swann et le personnage du compositeur), l'architecture, et surtout la peinture, avec de nombreuses références à des tableaux célèbres. [...]
[...] Dans tous les cas, arts et esprit sont très liés, et s'enrichissent l'un l'autre en permanence. [...]
[...] C'est après une soirée donnée chez les Verdurin que tous deux deviennent amants. A la même période, une sonate pour violons devient, dans l'esprit de Swann, une association musicale symbolique de son amour pour Odette. Odette commence à se lasser, tandis que Swann est de plus en plus amoureux d'elle. Mais il pense qu'elle le trompe, mais sans pleinement le réaliser, aveuglé par son obsession pour elle. Swann est mis à l'écart du cercle de fréquentations des Verdurin. Enfin, il finit par se rendre compte des infidélités d'Odette, en particulier avec Forcheville. [...]
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