« - Grâce ! s'écria celui-ci d'une voix rauque ; grâce ! n'es-tu pas satisfaite ? Cette feuille... que j'avais brûlée... comment as-tu fait pour la lire ?... Mais pourquoi tous les deux ?... Orlanduccio, tu n'as rien pu lire contre lui... il fallait m'en laisser un... un seul... Orlanduccio... tu n'as pas lu son nom... » (page 182) Ce passage révèle que Colomba a été la seule à avoir raison durant tout le roman et qui n'a pas cru une seconde la version de Barrucini. De plus, elle réussit à obtenir ce qu'elle désirait : la mort du vrai assassin de son père (...)
[...] Habitante de la Corse, elle est très sauvage mais ce caractère change à la fin du roman lorsqu'elle se rend en Italie (page 180). Grâce à Colomba, nous avons su qui est le véritable assassin de son père (pages 124-125). En effet, le préfet et Orso pensaient que c'etait Agostini le coupable, un bandit célèbre (page 114). A la fin du roman, Colomba devient la belle sœur de Miss Linda, sa fidèle amie. Elle intervient assez souvent dans les dialogues. [...]
[...] Orso est un lieutenant en demi- solde. Il est originaire de la Corse, de Pietranera plus précisément. Orso adore la chasse ; quelquefois il y va avec le colonel Sir Thomas. (page 48 : Della Rebbia, demain à cinq heures en chasse ! Soyez exact Il quitte son pays natal à l'âge de quinze ans pour aller étudier à Pise puis entre à l'Ecole militaire (page 86). Le jeune homme est doux, pacifique et sentimental. Il est le petit-cousin du parrain du fils aîné de Matei, le frère de Colomba et le fils de Ghilfuccio, tué par un Barricini. [...]
[...] Il publie ses deux meilleures nouvelles, Colomba en 1840, et Carmen en 1845. Sous l'Empire, étant ami de vieille date de la famille Montijo, il est nommé sénateur et fréquente la Cour. Il donne des traductions des principaux écrivains russes (Pouchkine, Gogol', Tourgueniev) et écrit encore quelques nouvelles (la Chambre bleue, 1869). Romantique par le choix de ses sujets et le goût de la couleur locale, Mérimée appartient à l'art classique par la mesure et la concision de son style. [...]
[...] Après avoir vengé son père, Orso va en Italie avec sa femme, Miss Linda, son beau-père, le colonel Sir Thomas, et sa sœur, Colomba (page 181). Il intervient souvent dans les dialogues. Colomba della Rebbia : C'est un personnage principal. Elle paraît avoir une vingtaine d'années. Elle est grande et blanche ; elle a les yeux bleu foncé, la bouche rose, les dents blanches comme de l'émail, et des cheveux châtains. Colomba habite dans un petit village nommé Pietranera. Elle est corse comme toute sa famille. [...]
[...] Cette feuille que j'avais brûlée comment as-tu fait pour la lire ? Mais pourquoi tous les deux ? Orlanduccio, tu n'as rien pu lire contre lui il fallait m'en laisser un un seul Orlanduccio tu n'as pas lu son nom (page 182) Ce passage révèle que Colomba a été la seule à avoir raison durant tout le roman et qui n'a pas cru une seconde la version de Barrucini. De plus, elle réussit à obtenir ce qu'elle désirait : la mort du vrai assassin de son père. [...]
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