J'ai choisi d'étudier "Le Procès" écrit par Franz Kafka et publié en 1925 (en 1933 en France, traduit de l'allemand par Alexandre Vialatte). Il s'agit d'un roman qui relate l'histoire de Joseph K, un fondé de pouvoir d‘une banque, arrêté pour une raison qui demeure, tout au long du livre, inconnue.
Le jour de son trente et unième anniversaire, Joseph K est arrêté chez lui par un inspecteur de police et deux gardiens, sans que ces derniers ne lui donnent la raison de cette arrestation. Néanmoins, Joseph K est laissé en liberté, il peut même continuer à travailler.
D'ailleurs, c'est accompagné de l'inspecteur et de trois de ses collègues que Joseph a pu se rendre au travail. Le soir de son arrestation, il s'est excusé auprès de Mme Grubach, la cuisinière de sa logeuse, pour le désagrément dû à la venue des policiers le matin même et tente de lui expliquer la situation : « c'est un néant ridicule. J'ai été victime d'une agression voilà le fait (page 45) ». Joseph K met en exergue le ridicule de la situation, il se retrouve dans une position d'accusé sans savoir pourquoi.
[...] Ce genre de situation parait être impensable dans la vraie vie. Ce livre est donc sujet à deux extrêmes : le réalisme et l'absurde et c'est ce paradoxe entre réalisme et absurde qui rend l'histoire encore plus troublante et qui suscite encore plus l'intérêt du lecteur. Aussi, ce livre met bien en exergue la puissance de la justice, sorte de machine sur laquelle l'homme n'a aucune prise. Une fois que celle-ci est enclenchée, toute tentative pour essayer de l'arrêter est vaine. [...]
[...] K est donc victime d'un système contre lequel il n'a pu lutter. [...]
[...] Le procès, Franz Kafka J'ai choisi d'étudier Le Procès écrit par Franz Kafka et publié en 1925 (en 1933 en France, traduit de l'allemand par Alexandre Vialatte). Il s'agit d'un roman qui relate l'histoire de Joseph un fondé de pouvoir d‘une banque qui fut arrêté pour une raison qui demeure, tout au long du livre, inconnue. Chapitre 1 : Arrestation de joseph K ; conversation avec Mme Grubach puis avec Mlle Burstner Le jour de son trente et unième anniversaire, Joseph K est arrêté chez lui par un inspecteur de police et deux gardiens, sans que ces derniers ne lui donnent la raison de cette arrestation. [...]
[...] Il a été alors contraint de décliner une invitation du directeur adjoint de la banque à se rendre sur son voilier. Le dimanche matin donc, il se rend à son interrogatoire. Celui-ci devait avoir lieu rue Saint Jules. Or, cette adresse s'avère être inexistante mais la rue Saint-Jules où le bâtiment devait se trouver ( ) ne présentait de chaque côté qu'une série de hautes maisons grises et uniformes ( ) ( page 71). Il finit néanmoins par trouver le lieu du rendez-vous. [...]
[...] On ne le saura jamais. Toujours est-il qu'il est accusé et traité comme tel : il fut convoqué à un interrogatoire, il a dû recourir à un avocat et il fut même exécuté, sans qu'aucun procès n'ait eu lieu. Joseph K est en proie à une machine terrible qu'est la machine judiciaire et ses tentatives de lutte pour prouver son innocence sont vaines. Le lecteur peut s'identifier à lui car c'est un homme a priori sans histoire qui voit sa vie basculer de façon soudaine : le lecteur, personne ordinaire tout comme peut s'imaginer dans une situation similaire à la sienne. [...]
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