La princesse de Clèves, Madame de La Fayette, Mlle de Chartres, morale de Mme de Chartres, milieu féminin, mère, fille, Charles Perrault, Racine, fiche de lecture
Le passage constitue la première apparition de l'héroïne éponyme au roman. Il prend alors une grande importance pour le lecteur qui attend un certain nombre d'informations sur le personnage principal : le portrait physique est par exemple un passage obligé.
[...] La Princesse de Clèves – Madame de La Fayette (1678) I. Portrait d'une héroïne classique Le passage constitue la première apparition de l'héroïne éponyme au roman. Il prend alors une grande importance pour le lecteur qui attend un certain nombre d'informations sur le personnage principal : le portrait physique est par exemple un passage obligé. A. Un portrait esquissé La tournure impersonnelle fait penser aux contes. Pas de nom évoqué (« une beauté » : déterminant indéfini). Son arrivée bouleverse le microcosme de la Cour (où tout le monde se connaît) ce qui fait penser à l'arrivée de Cendrillon dans le conte de Perrault. [...]
[...] L'analepse permet au lecteur de mieux comprendre la jeune fille. En effet, elle a été élevée dans un milieu féminin : sa mère l'a éloignée de la cour pour lui donner une éducation vertueuse. Au moment où elle entre dans la cour, elle ignore tout de la galanterie. Le portrait de Mme de Chartres apparaît derrière celui de sa fille et montre à quel point elle a fait de sa fille ce qu'elle est à 15 ans. B. Une éducation maternelle attentive Sa mère est présentée comme un personnage exceptionnel par ses qualités : énumération : bien, vertu, mérite) et hyperbole : « extraordinaires »). [...]
[...] Nous pouvons supposer que c'est en réalité Mme de La Fayette qui s'exprime. En effet, le narrateur partage les idées de Mme de Chartres et défend les mariages d'amour contre les mariages de raison. Conclusion Mlle de Chartres est un personnage exemplaire pour plusieurs raisons : sa noblesse et sa beauté qui montrent qu'elle est l'héroïne du roman, mais également sa conduite vertueuse grâce aux conseils de sa mère qui la met en garde contre les dangers de l'amour et des séducteurs. Ouverture : Le petit chaperon rouge de Charles Perrault (17e). [...]
[...] Ses paroles opposent alors deux attitudes : celle des hommes séducteurs (vision généralisée, champ lexical du vice, énumération de leurs défauts) et celle des femmes abusées une fois mariées. Elle donne comme modèle social et moral l'« honnête femme » qui rappelle l'« honnête homme » classique. Le singulier de cette expression montre que c'est un comportement exceptionnel. Le discours de Mme de Chartres est très habile. On peut le voir dans l'argumentation qu'elle développe : elle veut « persuader » (appel aux sentiments). Elle vante une vie vertueuse grâce aux propositions subordonnées (22-23). [...]
[...] L'accent est mis sur sa perfection comme dans les contes de fées. « Une beauté » : métonymie, « beauté parfaite » + « grande beauté » : hyperboles, elle éblouit la cour par son éclat (39). C. Une héroïne de la grande noblesse Elle vient de la haute noblesse : « vidame de Chartres », superlatif « une des plus grandes héritières ». C'est un bon parti : répétition du mot « héritière », hyperbole avec « extrême jeunesse » assonance en (41). Toutes ces figures de style amplifient l'éloge et montrent que cette jeune femme en âge de se marier va être assaillie par les nobles de la cour. [...]
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