La Princesse de Clèves, Madame de La Fayette, fiche de lecture, Henri II, badinage, plaisirs de la cour de France, duc de Guise, prince de Condé, duc de Nemours, madame de Tournon, madame de Chartres, roi de Navarre
C'est sous le règne d'Henri II, roi accro au badinage, à Diane de Poitiers et à la chasse que le faste et le badinage atteignirent leur sommet. La duchesse de Valentinois, au même titre que la reine, accompagnait le roi, qui avait succédé à son frère mort à Tournon en tant que dauphin, dans ses divertissements, au sein d'une cour qui n'eut jamais tant de belles personnes en son sein. Madame Elizabeth de France, la reine d'Écosse Marie Stuart, la reine et Madame soeur du roi, aimaient "les vers, la comédie et la musique" tandis que le roi cultivait quant à lui "les exercices du corps", de sorte que "tous les plaisirs étaient à la Cour", laquelle comprenait "un nombre infini de princes et de grands seigneurs d'un mérite extraordinaire" : le roi de Navarre, le duc de Guise héros de guerre, le cardinal de Lorraine, sorte de Machiavel, le chevalier de Guise, le prince de Condé, le duc de Nevers et son second fils le prince de Clèves, le vidame de Chartres et le magnifique duc de Nemours.
[...] Récit par le vidame de sa liaison. Le vidame s'était beaucoup rapproché de la reine (Catherine de Médicis), avec qui il partageait le goût du « secret », de la discrétion. La reine fit un jour mine de lui révéler que l'on connaissait ses habitudes galantes et que l'on voulait l'y surprendre : le vidame comprit cependant que la reine ne connaissait pas son amour, inassouvi, du moment, madame de Thémines. Elle l'exhorta à lui révéler le nom de sa maîtresse. [...]
[...] Lorsqu'elle rentra, son mari la réassura de son amour et ils fondirent en larmes. Les fastueuses noces de la fille et de la sœur du roi, qui tinrent Nemours très occupé, soulagèrent la princesse. Cependant, le vidame avait répété à sa maîtresse, madame de Martigues, l'histoire de monsieur de Nemours et, notamment, le fait que la maîtresse de celui-ci aurait avoué sa passion adultérine à son mari ; madame de Martigues en avait informé la reine dauphine, qui raconta l'affaire à la princesse, faussement dubitative. [...]
[...] La Princesse de Clèves – Madame de La Fayette (1678) Première partie : Arrivée de la princesse à la brillante Cour d'Henri II ; son mariage avec le prince de Clèves ; la passion du duc de Nemours. II- Deuxième partie : L'infidélité de madame de Tournon ; la lettre, cause d'une violente jalousie chez la princesse ; le vidame et la reine. III- Troisième partie : L'aveu de la princesse à son mari ; la jalousie du prince ; la mort du roi. [...]
[...] La princesse y avoua à son mari la cause de sa retraite, sans toutefois citer le nom de Nemours, malgré l'insistance du prince. Nemours crut donc que la princesse avait un amant autre que lui, tandis que le prince soupçonnait la princesse d'avoir donné son portrait à cet amant secret : elle lui raconta le vol. Le prince, cependant heureux de la vertu de sa femme, dut repartir auprès du roi, la laissant en proie au doute quant à l'utilité de son aveu. [...]
[...] Nemours rendit le lendemain visite à la princesse, seule. Discutant du deuil de la princesse, il lui avoua en filigrane sa passion. Le prince de Clèves arriva avant que la princesse ne sût comment réagir. Les jours qui suivirent, le duc de Nemours profita d'une légère maladie du prince pour demeurer une grande partie de ses journées dans sa chambre en compagnie de la princesse. Le prince la força à rester malgré son envie de fuir Nemours, qu'elle ne parvenait à avouer à son mari. [...]
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