On peut parler d'auteur engagé pour une partie de ses oeuvres. En effet, ce n'est pas le cas pour les récits inspirés par son expérience de chimiste.
Toutefois, dans ses oeuvres de mémoire tels que Si c'est un Homme, La trêve ou Les naufragés et les rescapés, le terme « engagé » y trouve sa juste valeur. En effet, on y rencontre très clairement sa position de témoin et la nécessité de s'engager pour lutter contre l'oubli. Par exemple, le poème placé en exergue de Si c'est un homme, nous exhorte à ce devoir de mémoire auquel chacun d'entre nous sommes tenus (...)
[...] Il échappera finalement à cet enfer avec l'arrivée de l'armée rouge en 1945. Répertorier les personnages principaux. Donner leurs caractéristiques physiques et psychologiques. Quelle est leur évolution au fil du roman ? La plupart des personnages décrits par Primo Levi sont les prisonniers du camp de travail. Parmi ceux-ci, figurent les personnages principaux, c'est- à-dire ses amis et ceux qui, d'une manière ou d'une autre, lui ont semblé emblématiques des effets du camp de concentration pour l'étude du genre humain et pour l'étude de ce qu'est l'humain, le sentiment humain. [...]
[...] Mis à part les rescapés tels que Primo Levi, ce camp (comme d'autres) ne possède qu'une seule issue : la mort à petit feu. L'expression machine nazie reflète l'ensemble du personnel, des gardes, des SS, des docteurs et autres nazis faisant régner la terreur dans le camp. Ils sont tout aussi déshumanisés que les prisonniers, sauf que ces derniers n'ont pas eu le choix. Ces nazis ont subi un lavage de cerveaux et sont désormais conditionnés à traiter les prisonniers comme du bétail, comme des bêtes. [...]
[...] De plus, Lorenzo est un modèle de dignité humaine : tous les jours, pendant six mois, un ouvrier civil italien m'apporta un morceau de pain [ ] il ne demanda rien et n'accepta rien en échange, parce qu'il était simple et bon, et ne pensait pas que faire le bien dût rapporter quelque chose. ; L'écriture et la lecture : Le thème de l'écriture revient assez souvent. Il en est de même pour celui de la lecture. Bien que Primo Levi soit chimiste, il aime la poésie, il connaît des vers de Dante en Enfer. De plus, il veut écrire et c'est à Auschwitz qu'il décide d'écrire. Quand il est au laboratoire, il dit : alors je prends mon crayon et mon cahier, et j'écris ce que je ne pourrais dire à personne. [...]
[...] Primo Levi est né à Turin en 1919 : il est issu d'une famille juive. En 1942, après des études de chimie, il s'installe à Milan. Il est arrêté comme résistant en février 1944, puis déporté à Auschwitz, où il restera jusqu'en janvier 1945, date de la libération du camp par les soviétiques. La guerre finie, il épouse Lucia Morpugo, dont il aura deux enfants (Lisa Lorenza et Renzo), et prend la direction d'une entreprise de produits chimiques. Parallèlement, il commence à écrire. [...]
[...] Elément surprenant : il n'éprouve aucune haine à l'égard des SS qui d'ailleurs étaient très peu visibles dans le camp. Je pensais (avant d'avoir lu l'œuvre) qu'il décrirait les nazis tels des bêtes. Il en est rien de tout cela. C'est pourquoi, l'auteur précise bien dans son appendice : La haine est assez étrangère à mon tempérament. Enfin, à cela s'ajoute une étude sur l'humain que je trouve passionnante chez l'auteur. Par exemple, lorsque qu'il nous parle de la bonté de Lorenzo qui l'a aidée à continuer à se battre. [...]
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