A travers ce roman, Primo Levi nous fait part de l'expérience qu'il a vécue ; à savoir le plus cruel des sorts que l'homme a fait connaître à l'homme à ce jour : les camps de concentration. Il nous raconte à quel point le mode de vie imposé aux Juifs par les SS allemands leur a fait perdre petit à petit l'intégralité de leurs valeurs et de leur âme. On voit à quel point les terribles conditions de vie infligées ainsi que la haine et le mépris adressés aux prisonniers leur fait perdre peu à peu toute leur humanité (...)
[...] On voit, essentiellement à travers le chapitre 9 les élus et les damnés que dans la dure loi des camps de concentration, il n'y a que deux destins possibles : survivre ou mourir. Les terribles conditions de vie poussent les déportés à fonctionner en tout égoïsme. L'instinct de survie transforme les hommes qui agissent souvent de manière contraire à la morale qui était la leur avant leur entrée à Auschwitz. En se battant contre l'autorité ainsi que contre la faim, la fatigue ou le froid, les prisonniers finissent par se battre contre leurs compagnons et surtout contre eux-mêmes. [...]
[...] Primo Levi Si c'est un homme Argument principal : La déshumanisation de l'homme. A travers ce roman, Primo Levi nous fait part de l'expérience qu'il a vécue ; à savoir le plus cruel des sorts que l'homme a fait connaître à l'homme à ce jour : les camps de concentration. Il nous raconte à quel point le mode de vie imposé aux Juifs par les SS allemands leur a fait perdre petit à petit l'intégralité de leurs valeurs et de leur âme. [...]
[...] Primo Levi raconte dans Si c'est un homme la plus tragique des aventures humaines. On voit à quel point l'homme peut être inhumain à travers le mal qu'il est capable d'infliger à d'autres hommes, dans un but absurde de domination, de possession du monde. Primo Levi écrit pour partager, pour faire part, pour épouvanter. A travers le quotidien d'un déporté, il raconte à quel point il est impossible de subir pire humiliation. Il témoigne de sa propre souffrance pour que nous gardions l'histoire en mémoire, pour ne pas que cette tragédie devienne un banal souvenir, pour que l'on n'oublie jamais ce qui s'est passé et pour qu'on essaye de s'imaginer le parcours que ces hommes et femmes ont subi. [...]
[...] Les plus faibles se contenteront de ce qui leur est donné et ne resteront pas en vie plus de 3 mois, alors que les plus forts (moralement surtout) trouveront des ressources ou des stratagèmes pour lutter. Ils seront alors craints et respectés ; et c'est ceux-là qui ont survécu à cette épouvantable aventure. Chacun lutte seul avec ses capacités et ses faiblesses contre une mort forcée et évidente. La majorité périra alors que les plus forts survivront. Argument secondaire : Écrire pour ne pas oublier. [...]
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