« Si c'est un homme » paraît en 1947. Les motivations de l'auteur sont doubles : comprendre et témoigner. Pour Primo Lévi, l'écriture est une formidable thérapie ; en effet, ce travail sur soi par l'écriture vise à se libérer de ce... Cette fiche de lecture comprend ici une analyse du contexte historique, une courte biographie de l'auteur qu'une courte étude du livre.
[...] Elément surprenant : il n'éprouve aucune haine à l'égard des SS qui d'ailleurs étaient très peu visibles dans le camp, au contraire de Jorge Semprun, dont la haine est facilement perceptible tout au long de L'Ecriture ou la vie. Lévi refuse en effet de présenter les Allemands qu'il a côtoyés comme des fous ou des sadiques. Il souligne leur normalité et par là même la puissance du nazisme (cf. les jeunes filles du laboratoire). Cependant il serait faux de penser qu'il leur a pour autant pardonné : le pardon est une potentialité qui ne se réalise pas dans l'œuvre, car selon Lévi, pour pouvoir pardonner, il faut qu'il y ait du repentir en face. [...]
[...] Les prisonniers arrivaient par wagons entiers et étaient répartis dans les différents camps selon leur âge, leur sexe, leurs aptitudes au travail. Les femmes et les enfants étaient directement conduits à Birkenau. En août personnes furent gazées en une seule journée. Pour en savoir plus sur ce camp, lisez La Mort est mon métier de Robert Merle, qui nous offre la vie romancée de Rudolf Hoess, le commandant du camp d'Auschwitz ( à partir d'une interview qu'un journaliste avait obtenue du protagoniste). [...]
[...] Son message que l'on pourrait résumer par ces mots Plus jamais ça ! n'aurait-il pas été entendu par tous ? III Bref aperçu du contexte historique 1919 : naissance en Italie du parti fasciste de Mussolini, dans un climat favorable car les difficultés économiques sont nombreuses au lendemain de la Première Guerre Mondiale. En Allemagne, naissance du parti national socialiste, avec à sa tête Hitler. Octobre 1922 : après avoir réprimé efficacement la révolte ouvrière organisée par les socialistes, Mussolini prend la tête du gouvernement italien avec la bénédiction du roi Victor Emmanuel III. [...]
[...] Néanmoins, il tentera toute sa vie de comprendre. Tout au long de notre lecture de ce témoignage, nous n'attendons qu'une chose : la libération de tous ces prisonniers réduits à l'état de bêtes farouches. Nous n'avons qu'une hâte, les voir enfin libres et pouvant se nourrir librement, n'étant plus obligés de défendre leur pitance et leur peau. Et enfin ce moment tant attendu survient : les Allemands sont partis, mais l'euphorie ne s'empare pas de ces hommes pour autant. Impassibles, ils continuent à s'organiser, tentant de régler un à un les problèmes qui se dressent devant eux : la faim, le froid, survivre malgré la maladie. [...]
[...] Le parti est dissout. Le maréchal Badoglio lui succède et signe l'armistice avec les Alliés. Il déclare la guerre à l'Allemagne. Hitler envahit alors le nord de l'Italie, fait libérer Mussolini et le part fasciste et la milice sont reconstitués. C'est le début de la politique de liquidation des Juifs : 75000 sont déportés reviendront. IV Il était une fois Auschwitz Situé en Pologne, Auschwitz était le plus grand camp de déportation de la Seconde Guerre Mondiale, ouvert et opérationnel dès 1940. [...]
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