Les faux monnayeurs, André Gide, guerres mondiales, Nouveau Roman, intrigues secondaires
Contexte historique: André Gide écrit entre les deux guerres mondiales. Dans Le journal des faux monnayeurs, il évoque un peu ce contexte d'écriture. Contexte de crise dans lequel naître le Nouveau Roman dont Gide se montre le précurseur.
Courant littéraire: précurseur du Nouveau Roman. Difficile de le classer étant donné qu'il est caractérisé par une multiplicité de points de vues narratifs, une liberté d'écriture. C'est un roman construit autour d'une histoire principale mais qui regorge d'intrigues secondaires qui viennent se greffer à la première au fil du texte.
[...] Il part sur la côte d'Azur et puis en Afrique du Nord durant la guerre. Mis à l'écart de la vie littéraire, il est tout de même honoré par le Prix Nobel de Littérature en 1947. Il ne se préoccupe plus alors que de l'écriture de son journal (publié) et meurt le 19 février 1951. Particularité pour l'étude de l'œuvre: La possibilité de consulter Le journal des faux monnayeurs. Œuvre de travail précieuse. Sa publication suit d'un an celle du roman lui-même. [...]
[...] Il découvre par hasard des lettres d'amour de sa mère à un amant qu'il ne connaît pas. Il apprend au fil des lettres qu'il est le fils de cet amant de passage et donc d'un amour dit «interdit». Il en ressort chez lui un profond mépris, une haine forte envers son père adoptif (il pensait jusque là qu'il s'agissait de son père) pensant que celui-ci a une très forte préférence pour son autre fils (son vrai fils) depuis toujours. Il décide alors de quitter la maison en laissant une lettre particulièrement cruelle dont il ne peut imaginer la portée. [...]
[...] Ils l'établissent comme une figure centrale de la littérature de ce début de XX e siècle. Néanmoins entre une vie privée préoccupée par une homosexualité assumée, un désir de renverser les tabou, et l'éloignement de celle qu'il à pris pour femme (sa cousine qu'il vénérait): il en vient à écrire des textes plus personnels dans les années 1920' dont Corydon ou encore Si le grain ne meurt sorte d'autobiographie. De plus il entretient une liaison qui lui donnera une fille ainsi qu'une relation avec Marc Allégret (réalisateur et photographe français). [...]
[...] Bernard quant à lui comprend par ses discussions avec Laura et Édouard que le lien du sang peut être une fausse valeur et qu'il doit accepter Protifendieu comme celui qui l'a élevé même si il n'est pas son géniteur. Il finit par retourner auprès de lui. Néanmoins quelques petites intrigues secondaires qu'il faut citer: -Georges le deuxième frère d'Olivier fait du trafic de fausses monnaies sous l'influence du comte de Passavant. C'est le père de Bernard qui juge l'affaire. On voit petit à petit Georges tourné vers la délinquance malgré les quelques efforts de sa mère. -Le deuxième frère de Olivier dont nous avons déjà évoqué le nom et relié à l'intrigue par Laura. [...]
[...] Par dépit celui-ci se laisse séduire et entraîner par le comte de Passavant, décrit comme un écrivain à la mode , riche , un peu dandy et amateur de garçons. Mais il est aussi manipulateur et la sensation qui ressort de son personnage est un certain cynisme , une méfiance envers ce comte. Ce dernier profite de l'état d'Olivier pour l'accaparer. Son influence est néfaste, le jeune homme devient mauvais et brutal , détestable même pour ses plus proches amis. Il finit néanmoins par s'en rendre compte et sombre dans une profonde dépression, ne pensant pas pouvoir revenir en arrière. [...]
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