Gilgamesh : demi-dieu (sa mère est la déesse Ninsouna, déesse du gros bétail) et roi d'Ourouk, cité Mésopotamienne puissante. C'est un roi puissant, autoritaire, brutal, violent et cruel. Il ne cesse d'inventer de nouvelles taxes et corvées, de diminuer les salaires et dévaste tout sur son passage quand il se promène en ville. Il est insouciant et son peuple en a très peur (...)
[...] Mais, alors que le roi se lave avant d'atteindre Ourouk, un serpent noir mange l'herbe de jouvence. Outa-napitshti lui apparaît en rêve et lui rappelle qu'il doit apprendre à chercher dans son cœur : tout ce qu'il désire y est caché ; nul besoin de partir en quête au bout du monde pour l'obtenir. La crainte de la mort n'aurait pas quitté Gilgamesh, même avec une vie en plus, ni sa révolte, ni sa violence. Gilgamesh ne doit plus se révolter et accepter sa vie en la savourant. [...]
[...] Pour cela, elle lui promet monts et merveilles. Mais Gilgamesh connaît le caractère capricieux et fourbe de la déesse, qui a causé le malheur de tous ses amants et repousse ses avances. Il ne peut pas lui faire confiance et lui conseille de rentrer dans son temple, sans lui. La déesse, folle de colère, se retire en hurlant que Gilgamesh regrettera de l'avoir rejetée Ishtar ne rentre pas chez elle . Ishtar va directement se plaindre au chef des Dieux, Anou. [...]
[...] La femme le laisse seul au milieu de la foule, qui pense qu'Enkidou est venu pour les venger de Gilgamesh Gilgamesh, justement, est de sortie. Gilgamesh rencontre Enkidou alors qu'il se rend à un mariage pour coucher avec la future épouse. La famille de la demoiselle explique à Enkidou que seul le marié peut tenir la main de l'épouse et qu'il doit faire respecter la coutume. Gilgamesh et Enkidou se battent. Ils sont de force égale. La foule encourage Enkidou quand il est sur le point d'achever le roi, mais l'homme de la steppe doute : la foule l'appelle déjà le roi d'Ourouk, pourtant, il n'est pas fait pour régner sur les hommes. [...]
[...] Mais au bout d'un certain temps, Enkidou s'ennuie de la steppe. Alors Gilgamesh entreprend un très long voyage à travers la steppe pour aller jusqu'à la montagne des Cèdres et tuer Houmbaba, le gardien de la forêt. Au début, Enkidou ne veut pas suivre Gilgamesh dans cette expédition : il craint la magie maléfique d'Houmbaba, monstre emprisonné dans cette forêt par les Dieux. Mais le roi le rassure en disant qu'il a changé et qu'ensemble ils pourront vaincre Gilgamesh et Enkidou sont des fous splendides Le peuple s'enthousiasme pour le projet de Gilgamesh. [...]
[...] Pour aller au bout de son chemin, Gilgamesh doit accepter toute la douleur qu'il ressent : il doit reprendre tout ce qu'il a donné, il supplie qu'on lui rendre tout le mal qu'il a donné. A la fin du défilé, Gilgamesh prononce le mot qu'il n'avait jamais dit avant : pardon. Gilgamesh sort du défilé et s'évanouit dans un jardin aux arbres couverts de pierres fines qui apaisent ses douleurs. Il parle avec Shamash et découvre que ce jardin, c'est lui au premier matin de sa vie. Tel qu'il est demeuré sous les salissures. [...]
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