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Cette fable est dédiée à M.Barillon (ambassade française en Allemagne). Jean de La Fontaine écrit cette fable pour le puissant. Sa mission était de faire en sorte que la guerre ne se produise pas (conserver l'alliance France-Angleterre). Les vers 1 à 13 font l'éloge de M.Barillon et demandent d'éviter la guerre. Jean de La Fontaine s'inspire d'un orateur antique : Démosthène. Cet orateur veut prévenir la foule d'un danger, le peuple ne l'écoute pas, il va donc trouver une solution pour que le peuple l'écoute. La fable est matérialisée par l'espace entre les vers 33 et 34 : nous allons étudier la fable à partir du vers 34 en détaillant 3 mouvements sous la forme de notes.
[...] Le pouvoir des fables, vers 34 à fin - Jean de La Fontaine (1678) - Le pouvoir attribué par Jean de La Fontaine aux fables Introduction Cette fable est dédiée à M.Barillon (ambassade française en Allemagne). JDF écrit cette fable pour le puissant. Sa mission était de faire une sorte que la guerre ne se produise pas (conserver l'alliance France-Angleterre). Les vers 1 à 13 font l'éloge de M.Barillon et demandent d'éviter la guerre. JDF s'inspire d'un orateur antique : Démosthène. [...]
[...] Le fabuliste met en valeur les qualités de la fable : ce que l'argumentation n'a pas réussi, la fable a réussi à la faire. La moralité met en scène JDF. « Nous » = JDF et nous. Puis va ensuite se recentrer sur JDF : « je » = il nous parle de son goût pour les fables, ou plutôt pour un conte : peau d'âne. Le conte et la fable sont tous deux des apologues. Apologue = récit court allégorique qui vise à faire passer un message. C'est un terme générique. [...]
[...] On aime qu'on nous raconte une histoire, c'est notre côté humain. Conclusion : La fable permet de capter l'attention contrairement à l'argumentation. Elle fait passer des messages et permet de retrouver notre âme d'enfant : elle nous fait ressentir le plaisir du fait que nous soyons des hommes. Il réfléchit ses fables, c'est un sujet qui lui tient à cœur. Le premier vers de ce recueil était déjà un éloge à l'apologue (avant les fables, dans la préface). Il fait référence au pouvoir de l'apologue et des fables. [...]
[...] V42 : « Fit parler les morts » - c'est une prosopopée. On remarque des efforts de la part de l'orateur : « tonna » « fit » « dit », les verbes sont accumulés, énumérés : c'est une asyndète qui met en avant les efforts de l'orateur. V43 : 1er hémistiche = « le vent emporta tout ». 2[nd] hémistiche = « personne ne s'émeut ». Le vers est scandé en deux parties. Le vers 43 sonne comme une sentence. [...]
[...] L'orateur accuse le peuple d'agir comme des enfants. Conjonction de coordination en opposition avec le peuple qui regarde : les combats d'enfants et ce qui l'intéresse. Le vers 48 commence par une question que JDF pose au lecteur, ce qui rajoute du vivant à la fable. Ce vers se termine par un changement de stratégie de l'orateur : le jeu de questions-réponses qui fait basculer à la 2eme étape. Le pouvoir des fables L'orateur montre quel est l'autre « tour », on va voir son troisième essai. [...]
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