En pays de Saintonge, de 1846 à 1946, l'histoire de deux femmes et de leurs descendants. Un siècle maudit, dans un monde brutal et sans concession.
Bien que mourant toutes les deux à l'âge de quarante-deux ans et ayant toutes deux une même « souche familiale », Amélie Oderie, alias Olive, et Hélène de Marillac, ne se seront jamais connues.
[...] La seule logique du roman repose donc sur les faits, uniquement les faits que l'auteur n'a pas réussi à poétiser : roman réaliste, certes, mais ne relevant ni d'une création, ni d'une recréation. Enfin, l'ancrage dans le terroir demeure lui aussi insuffisant. Pas de parler spécifique saintongeais, pas plus de coutume ni d'habitude, si ce n'est cette croyance à peine esquissée en une malédiction. Conclusion : Un roman bien peu enthousiasmant dans lequel les personnages ne respirent jamais. Le romancier doit laisser ses figures évoluer, tout en recréant un monde qui leur soit particulier. [...]
[...] Commentaire : Pourquoi Poussières d'obscurs est-il si ennuyeux et a-t-il aussi peu de chance d'intéresser le public des éditions de Borée ? D'abord, parce qu'il lui manque une réelle intrigue qui sous-tendrait l'ensemble du roman. La mort d'Isabelle, plongeant son entourage dans une malédiction, aurait pu constituer un fil directeur : Que le sang de mon enfant soit ma vengeance ! Le lecteur attend donc que cette malédiction soit palpable, qu'elle constitue l'épine dorsale du roman. Ce n'est pas le cas. [...]
[...] Poussières d'obscurs - Dan Hilaire Tinort Fiche de lecture Titre : POUSSIÈRES d'obscurs Auteur : Dan Hilaire Tinort Pagination : 271 pages, distribuées en deux grandes parties numérotées et titrées, chacune composée de chapitres numérotés, non titrés, s'achevant sur deux épilogues. En bref : Un roman particulièrement ennuyeux, rédigé dans un style monocorde avec des personnages qu'il semble très difficile d'approcher, voire de comprendre. Des partis-pris incessants, non motivés. Genre : Chronique familiale. Sujet : En pays de Saintonge, de 1846 à 1946, l'histoire de deux femmes et de leur descendant. [...]
[...] Ensuite, parce que le style de l'auteur demeure regrettablement monocorde et froid. Le romancier ne relate que ce qu'il veut bien. Et nous, lecteurs, dans tout ça ? Nous subissons. Un viol, des morts, une fusillade. Sans jamais pouvoir intervenir. Sans jamais avoir la possibilité de se poser la moindre question. Car tout est décidé à l'avance, et rien n'est laissé au hasard, nous le sentons. Et si nous refusons, l'intérêt du roman nous échappe comme les personnages d'ailleurs ! [...]
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