Polyeucte, incipit, Pierre Corneille, conversion au christianisme, conséquences
Pierre Corneille, aussi appelé « Le grand Corneille » ou « Corneille l'aîné » est un auteur et dramaturge français du XVIIe siècle. Il écrit tout d'abord des comédies comme L'Illusion comique, puis se tourne vers le théâtre tragique avec en 1637 une pièce qui fait grand bruit, Le Cid. Dans Polyeucte, l'action de la tragédie historique se déroule en Arménie, au IIIe siècle après Jésus-Christ, lors de la persécution des chrétiens par l'empereur romain Décie. Corneille évoque les conséquences de la conversion au christianisme de Polyeucte.
[...] La perfidie des femmes selon Néarque La question oratoire de quatre vers pose le problème de savoir si Polyeucte sera aimé pour toujours de Dieu et de sa femme. Néarque, tout en nuançant son propos, affirme que Dieu n'exauce pas toujours les prières des fidèles malgré sa justesse et sa bonté. Dans sa main : cette expression signifie l'omniprésence dans l'Ancien Testament de la main de Dieu qui désigne sa Toute-Puissance ( Néarque, en dépit de sa réticence, pense que Dieu est bon. Les idées énoncées du vers 31 au vers 36 sur les fluctuations de la grâce étaient familières aux contemporains de Corneille. [...]
[...] Idées des femmes : reflet de la réalité Il commence sa tirade par l'exposé de ce qu'est un songe et se rend ou plutôt donne l'impression de se rendre compte de la futilité des rêveries de sa femme. Cependant, quelques vers après, il contredit ses précédents propos en tentant d'invoquer l'importance des rêveries de sa femme et d'une femme en général : Mais vous ne savez pas ce qu'est une femme. Il prend comme exemple sa propre femme : Pauline Comme si la chose la plus importante était le bien-être de sa femme : Je méprise sa crainte et je cède à ses larmes. [...]
[...] Tout d'abord, la scène commence par la stupéfaction de Néarque au sujet de l'amour de Polyeucte envers sa femme. Puis, Polyeucte lui donne pour réponse que les idées, les rêveries d'une femme ne sont jamais innocentes mais au contraire sont souvent le reflet de la réalité. Enfin, elle se conclut sur le développement de Néarque au sujet d'une certaine perfidie que détiennent parfois les femmes. Ainsi, ces deux points de vue s'opposent. I. La stupéfaction de Néarque au sujet de l'amour que porte Polyeucte à sa femme Néarque apparait dès la première ligne comme un être stupéfait face au comportement de son ami Polyeucte à propos d'un thème récurrent chez Corneille : l'amour. [...]
[...] Dans Polyeucte, l'action de la tragédie historique se déroule en Arménie, au IIIe siècle après Jésus-Christ, lors de la persécution des chrétiens par l'empereur romain Décie. Corneille évoque les conséquences de la conversion au christianisme de Polyeucte. Nous nous situons, ici, à l'incipit de l'œuvre, une scène présentée par Polyeucte, héros éponyme et son ami Néarque. Cette scène est l'occasion pour Corneille de nous offrir de magnifiques scènes d'amour conjugal entre le héros et sa femme, Pauline. En effet, dans ce dialogue, Polyeucte nous fait part de son sincère amour envers sa femme. [...]
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