La politique au Moyen Âge n'est pas dissociable de la pensée religieuse (théologie politique). C'est une réflexion sur l'exercice, la légitimité, les limites du pouvoir. C'est l'oeuvre de gens d'église qui s'appuient sur la tradition scripturaire (écriture sainte). Le plus influent d'entre eux et Saint-Augustin.
On voit apparaître le roi Arthur en Angleterre quand Lancelot va se faire adouber. L'action se déroule en marge de la zone soumise à l'autorité du roi Arthur. La Grande-Bretagne est sous son pouvoir, Ban de Bénoïc est son vassal (...)
[...] C'est en raison de fautes, qu'ilmis en échec. Le prudhome lui explique ses fautes. Il a pêché contre la justice c'est-à-dire contre les pauvres (ce qui ne viennent pas d'une grande lignée). C'est une faute originelle, une faute politique. Il a été injuste envers une partie de ses vassaux. C'est en tant que suzerain qu'il a fait cette injustice. Il est coupable dans sa relation avec ses vassaux. (Les riches sont les puissants au XIIe siècle ; les pauvres les non puissants). [...]
[...] Il a donné cheoir, cheant, cheance puis chance. La mescheance est différent de cheance. Le mescheant est le malheureux en ancien français. Tout ce qui arrive est dû à une faute. Cette évolution sémantique remonta un trait de mentalité médiévale. Saint-Augustin considère la chute de Rome comme la volonté divine. On parle d'augustinisme politique. Il définit le roi comme un représentant du pouvoir divin, comme agit hier de Dieu (Rex vicarius dei). Le roi son pouvoir conféré par Dieu. Il doit faire régner sur Terre, parmi les hommes l'ordre divin. [...]
[...] La vraie largesse et de donner sans rien attendre en retour. Enchantement du don Le don peut être une corruption, un marchandage tout comme Ganelon et les Sarrasins dans la chanson de Roland. La vertu suscite l'amitié. Le texte établi dans le système d'échange de richesse /amitié un élément tiers, c'est la vertu. Le donateur offre des richesses au donataire en échange de son amitié (corruption/achat). Grâce à ce système, donateur et donataires pratiquent la vertu (amitié, générosité). Le texte idéalise le contenu de leurs relations vassaliques (don et contre-don). [...]
[...] Il fait attention aux puissants et ne voie pas les autres. Le public de l'oeuvre est aristocratique. Le texte écrit par rapport à leurs attentes. Il ne s'intéresse pas aux moins fortunés. L'ost est l'armée féodale. Les vassaux sont liés à leur suzerain par le devoir d'ost, c'est devoir répondre à une convocation militaire. Arthur a perdu car ceux qui ont été convoqués ne sont pas tous venus, ce sont ceux qui ont été méprisés. Dieu les a empêchés de gagner car ce sont ceux qui ne sont pas méprisés. [...]
[...] L'image du roi n'est pas homogène dans tous ces textes. Mais elle peut être caractérisée. Au Moyen Âge, Arthur passait pour un personnage historique. On ne croyait pas aux récits fabuleux associés au personnage mais on pensait que lui, vivait au Ve ou au VIe siècle. Les gens du Moyen Âge se représentaient le cinquième et le VIe siècle à l'image du leur. Le passé lointain est à l'image du monde médiéval contemporain. Il existe deux images d'Arthur : - Guerrier ou non. [...]
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