La Chute de la maison Usher est une nouvelle imaginée et écrite par Edgar Allan Poe (1809-1849).
Elle est publiée pour la première fois en septembre 1939, dans la revue Burton Gentleman's Magazine (...)
[...] Outre le recours à la peur, à la folie et la multiplicité des interprétations possibles, la nouvelle fait également appel à un ensemble de références culturelles et littéraires (à l'image des ouvrages de la bibliothèque d'Usher, presque tous réels). La postérité de cette nouvelle n'est plus à démontrer ; en témoigne le nombre important d'adaptations cinématographiques, théâtrales ou encore télévisuelles. On trouve même un opéra de Debussy à ce nom. RESUME DE L'ŒUVRE Le personnage principal de l'histoire, qui en est le narrateur et dont le nom nous est inconnu, reçoit un jour une lettre d'un ami d'enfance, Roderick Usher. Celui-ci lui demande de le retrouver dans sa demeure, qui est éloignée et isolée du reste du monde. [...]
[...] Isolés du monde, on peut raisonnablement émettre l'hypothèse de l'inceste entre le frère et la sœur. Leurs maux divers et la maladie de Madeline pourraient provenir de cette tendance familiale à rester entre membres de la même lignée. [...]
[...] Peu de temps après, la sœur de Roderick décède. Il insiste pour que son corps repose deux semaines dans l'un des caveaux du château, avant d'être définitivement enterré. Mais dans la semaine qui suit, Roderick et le narrateur sont de plus en plus agités et troublés, sans raison apparente. Un soir de tempête, Roderick se réfugie dans la chambre à coucher du narrateur, qui se trouve juste au-dessus du caveau. Il remarque, par la fenêtre, que les eaux qui entourent la demeure paraissent briller dans l'obscurité, comme dans les peintures du maître des lieux, alors qu'aucune lumière n'est visible à l'extérieur Le narrateur essaie de calmer Roderick en lui lisant une histoire à voix haute. [...]
[...] Enfin, le rôle et la présence de la Maison sont renforcés par les théories de Roderick sur la sensibilité végétale. Il ressent, nous l'avons vu, une âme des choses, une dimension vivante des murs et de la demeure dans son ensemble. Le spécialiste de Poe Thomas O.Mabbott ira même jusqu'à affirmer que Roderick Usher, sa sœur Madeline et la maison partagent tous une même âme Nombre de critiques se sont basés sur cette théorie pour développer l'idée de la Maison vue comme inconscient et symbole de la psyché humaine. [...]
[...] Il est, avec sa sœur, le dernier descendant de sa famille, les Usher, une lignée autrefois riche et prestigieuse. Mais il nous est rappelé que la famille a connu une sorte de malédiction héréditaire, qui fait qu'elle est frappée par des comportements étranges et une dégénérescence qui semblent se transmettre par le sang. Comme la famille Usher ne s'est jamais unie à une autre, le nom de famille repose entièrement sur les épaules de la fratrie. Ainsi, si Madeline meurt, Roderick porte sur ses épaules la responsabilité d'être le dernier héritier. [...]
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