Le premier discours est prononcé par Phèdre. Pour lui Amour est un dieu important, surtout du fait qu'il est, de beaucoup, le plus ancien. Il n'a pas de parents. Mais d'après Hésiode, la première divinité a été Chaos, puis la Terre et enfin Amour.
Étant le plus ancien, il est ainsi la source des biens les plus grands. Le principe qui doit inspirer les hommes qui cherchent à vivre comme il faut, c'est l'amour. En effet, la honte vient des actions laides, la recherche de l'honneur vient des actions belles. Sans cela, il n'y a ni Etat, ni individu pour réaliser de grandes et belles choses. Or, si on formait « un Etat ou une armée avec des amants et leurs aimés », chacun rejetterait le laid, et il y aurait une compétition dans la recherche de l'honneur (...)
[...] Nouveau programme Eryximaque, afin de calmer la joute qu'a entreprise Alcibiade contre Socrate, lui propose alors de faire un éloge de Socrate, ce qu'il accepte. L'éloge de Socrate par Alcibiade Pour lui, Socrate est un être excentrique qui trouble par ses propos, ainsi, ces discours de la philosophie blessent plus sauvagement que la vipère». Il se donne l'air de ne rien savoir, mais en réalité, il cache quelque chose de divin et de précieux en lui. Socrate répond à ceux-ci, qu'Alcibiade fait erreur en disant : je ne suis rien». [...]
[...] Le mâle avait pour père le Soleil, la femelle, la Terre, et l'androgyne descendait de la Lune. Ils ne craignaient rien, pas même les dieux. Origine de l'humanité actuelle Zeus voulant punir les humains sans les faire périr, les coupa en deux parties par le milieu, dont la trace restante de cette séparation est le nombril. Ainsi chaque morceau, regrettant sa moitié, tentait de s'unir avec elle. L'évolution de l'amour et l'explication de ses diverses formes Zeus décida donc de déplacer les organes sexuels à l'avant du corps. [...]
[...] Cet amant n'a pas de constance alors que celui qui aime un caractère qui en vaut la peine reste un amant toute sa vie car il s'est fondu avec quelque chose de constant. Il n'y aura donc une seule voie pour l'aimé céder de belle manière c'est l'esclavage volontaire à la vertu, car en acceptant d'être au service de quelqu'un pour devenir meilleur, cela n'est en aucun cas honteux. Ainsi l'amant et l'aimé ont le même but c'est-à-dire la justice, devenir bon et être sage. Cela oblige l'amant et l'aimé à prendre soin d'eux-mêmes afin de devenir vertueux. [...]
[...] L'amour est donc le rejet des beautés réelles au profit des beautés imaginaires La tentation déjouée Alcibiade fait le récit d'une nuit avec Socrate. Socrate ne ressemble à personne Alcibiade reproche finalement à son amant son hésitation à se déclarer et il lui avoue ses sentiments tout en qualifiant Socrate d' être merveilleux et divin Epilogue Le banquet se finit dans l'ivresse et la débauche. Le matin Aristophane, Agathon et Socrate s'entretiennent à propos de la tragédie. Tous s'endorment, hors-mis Socrate qui ne rentre chez lui que le soir pour se reposer. [...]
[...] Il fuit donc les caractères durs. Il possède la grâce par excellence, il vit parmi les fleurs et les parfums - Son excellence ou ses vertus Amour exclut toute violence, il ne commet aucune injustice et il n'en est pas victime. Au contraire, en toute circonstance, chacun vient à son aide. Il est tempérant et modéré car il domine les désirs. C'est un poète savant, créateur universel qui transforme celui qu'il touche en poète. Il a également un savoir dans la fabrication des êtres vivants, savoir qui fait grandir tout ce qui vit. [...]
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