*les différents types de revenus :
La répartition des revenus dans les pays occidentaux est caractéristique : les revenus d'activité constituent près des deux tiers du revenu total, les revenus sociaux environ 30%, dont deux tiers pour les retraites, alors que les revenus du capital et du patrimoine ne représentent que 5%. Mais ce dernier chiffre sous-estime l'importance des revenus du capital pour l'économie et la société car une partie importante du revenu du capital n'est pas distribuée au ménage qui les possède. La répartition des revenus varie avec le niveau de richesse : la part des salaires dans le revenu total augmente avec le revenu, à mesure que les retraités et les chômeurs se font plus rares, avant de redescendre légèrement pour les 5% des ménages les plus riches chez lesquels une partie importante du revenu est constituée par les revenus du patrimoine et revenus d'activité non salariaux.
*l'inégalité des salaires :
En 2000, les 10% les moins bien rémunérés sont tous payés aux alentours du SMIC, soit 890 euros environ. Le salaire médian (P50) est 1400 euros soit plus que le revenu moyen du cinquième décile de 1310 car la seconde moitié de la répartition est toujours beaucoup plus espacée que la première. Les 10% les mieux payés gagnent au moins 2720 euros par mois et un salaire de 4030 euros soit près de deux fois celui des 10% précédents (...)
[...] Le salaire médian (P50) est 1400 euros soit plus que le revenu moyen du cinquième décile de 1310 car la seconde moitié de la répartition est toujours beaucoup plus espacée que la première. Les 10% les mieux payés gagnent au moins 2720 euros par mois et un salaire de 4030 euros soit près de deux fois celui des 10% précédents. L'écart P90/P10, i.e. celui entre la limite inférieure du dixième décile et la limite supérieure du premier décile vaut alors le rapport D10/D1 qui raisonne sur les moyennes des deux déciles est systématiquement plus élevé et vaut 4,5. [...]
[...] La redistribution efficace consisterait alors à augmenter le salaire minimal légal afin de rapprocher le salaire payé par les entreprises du salaire concurrentiel. La redistribution directe serait donc dans ce cas supérieure à la redistribution fiscale. Selon la théorie du salaire d'efficience, les entreprises peuvent également avoir intérêt à verser un salaire plus élevé pour conserver une main d'œuvre de qualité tout en stimulant son rendement. Dans ce cas, les entreprises peuvent avoir intérêt à verser un salaire s'approchant du salaire juste, i.e. [...]
[...] La comparaison internationale semble difficile. Cependant, le Luxembourg Income Study réalise une enquête à partir du revenu disponible des ménages. La France occupe une position intermédiaire entre les pays nordiques et les Etats-Unis Les pays sud américains se distinguent par une inégalité supérieure aux pays occidentaux les plus inégalitaires alors que ceux d'Afrique les moins développés et d'Asie connaissent une inégalité inférieure aux pays occidentaux les moins inégalitaires. *l'inégalité dans le temps et l'espace Le pouvoir d'achat d'un ouvrier a été multiplié par 8 environ entre 1870 et 1994. [...]
[...] Toutefois sur chaque marché intemporel, i.e. tout marché où l'échange se déroule sur plusieurs périodes, comme le marché de crédit est lié à des problèmes d'incitations (antisélection, aléa moral), ce qui peut expliquer l'extrême faiblesse des flux internationaux de capitaux. D'autres facteurs entrent également en jeu : l'importance de l'intégration au marché mondial et le stock initial de capital humain Pour un même stock initial, on constate que les pays les plus pauvres en 1960 ont connu une croissance plus élevée, ce qui est appelé croissance conditionnelle par les théoriciens de la croissance endogène par opposition à la croissance inconditionnelle du modèle de Solow. [...]
[...] Les raisonnements microéconomiques s'appuient sur cette hypothèse. La redistribution directe exige que les entreprises contribuent à la redistribution en proportion du nombre de travailleurs qu'elles emploient, alors que dans le cas de la redistribution fiscale la contribution dépend uniquement de leur niveau de profit, quelle que soit la répartition capital/travail pour le produire . La redistribution fiscale est supérieure à la redistribution directe, dès lors que l'on se situe dans une économie de marché où il existe des possibilités de substitution entre capital et travail. [...]
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