Dans le théâtre, on trouve toutes les catégories sociales. Les transformations se font vers 1630, c'est l'installation des règles classiques. Le théâtre doit produire l'illusion. Les pièces doivent être vraisemblables. Il faut réduire le temps, le lieu au maximum. On ne change pas de lieu. L'écart est petit entre l'action et le temps de la pièce. La pièce dure deux heures, le temps 24 heures maximum. C'est à ce moment-là que les unités de temps, lieu et action prennent toute leur importance. Corneille contribue à la mise en place de ces règles (...)
[...] Corneille, né en 1606 et meurt en 1684. Il est né à Rouen et a fait des études de droit afin de devenir avocat. Il fait ses études au Collège des Jésuites de Rouen. Il écrit des pièces très tôt. Corneille écrit Le Cid en 1637, c'est un très grand succès. Il écrit des comédies et des tragi-comédies. C'est un écrivain uniquement. Il travaille avec les troupes de comédiens. Il écrit à une période clef de l'histoire, le 17ème siècle. [...]
[...] Pour écrire cette pièce, Corneille s'inspire d'un fait historique. Sa source est Sénèque. Elle donne la matière des deux derniers actes. Auguste découvre le complot et gracie Cinna. Corneille invente Emilie et les trois premiers actes. Il y a deux héros dans la pièce : Cinna et Auguste. Cinna connaît la situation la plus dramatique. Auguste ne sait pas s'il reste au pouvoir et comment régler le complot. Emilie représente la vengeance, le passé. Il y a deux images d'Auguste dans la pièce : Octave (le meurtre) et Auguste (empereur juste, bon, vertueux). [...]
[...] Il a confiance en l'homme. Pour lui, l'homme peut s'élever au rang de héros, être grand et noble. Cinna est une tragédie à fin heureuse. Corneille croit à la Providence. L'homme est libre mais peut intervenir. Il aime les fins heureuses. Contexte politique. Nous sommes sous le régime monarchique. En 1642, c'est le règne de Louis XIII. Le pouvoir est exercé par Richelieu véritablement. Il mène la politique royale. La monarchie se stabilise. Les aristocrates sont turbulents et pas encore soumis au pouvoir royal. [...]
[...] Corneille fait l'éloge de la monarchie. Il montre les avantages d'un pouvoir fort. Cinna reconnaît ses erreurs et le pouvoir du roi. Le roi doit être parfait. Auguste devient légitime par sa bonté et sa générosité. Il pardonne à Cinna et devient un modèle de vertu, un exemple pour le peuple. La pièce. Cinna ou la clémence d'Auguste est le titre complet de la pièce. Ils sont les héros de cette pièce. Ils sont tous deux face à un choix difficile à faire. [...]
[...] Vision du héros tragique chez Corneille. Pour Aristote, le héros tragique n'est ni tout à fait innocent, ni tout à fait coupable. Il doit susciter la crainte et la pitié. Le malheur qui lui arrive doit être mérité et injuste. Pour Corneille, le héros est admirable, vertueux, noble. Il suscite l'admiration plus que la crainte. Il est plein d'héroïsme. Cela a un lien avec son époque : c'est une marque de la mentalité féodale qui est entrain de disparaître au 17ème siècle. [...]
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