Il s'agit d'expliquer la peinture à partir des mathématiciens pour ce qui est des moyens et de la nature pour ce qui est des principes. Le peintre est considéré comme supérieur au mathématiciens qui a des objets abstraits, sans matière que seul l'intellect peut saisir, au contraire le peintre donne à voir un objet concret, placé devant les yeux : « nous aurons recours en écrivant à une Minerve plus charnue (Pinguiore), comme on dit puisque nous souhaitons que l'objet soit véritablement mis sous les yeux. »
[...] De Pictura. Alberti. Livre I : Rudiments. Il s'agit d'expliquer la peinture à partir des mathématiciens pour ce qui est des moyens et de la nature pour ce qui est des principes. Le peintre est considéré comme supérieur aux mathématiciens qui a des objets abstraits, sans matière que seul l'intellect peut saisir, au contraire le peintre donne à voir un objet concret, placé devant les yeux : nous aurons recours en écrivant à une Minerve plus charnue (Pinguiore), comme on dit puisque nous souhaitons que l'objet soit véritablement mis sous les yeux. [...]
[...] Ainsi, nous pleurons avec ceux qui pleurent, etc. Ce qui est important pour le peintre c'est la manière dont le corps donne à voir les passions de l'âme : Ces mouvements de l'âme se donnent à connaître par les mouvements du corps. cf. Giotto in Navicella : chacun laisse voir sur son visage et dans tout son corps les signes d'un bouleversement de l'âme. 42/ Cela nécessite une bonne connaissance des mouvements, une grande étude de la nature. C'est pourquoi il faut tout étudier avec minutie d'après nature, imiter les expressions fugaces, et de préférence peindre ce qui laisse plus à déduire à l'esprit qu'il ne donne à voir aux yeux. [...]
[...] La peinture cependant elle, reproduit à a fois la source, narcisse et son reflet. Pour Quintilien, le 1er peintre est celui qui a cerné le 1er les contours des ombres en plein soleil. 27/ Alberti rapporte le discours de Hermès Trismégiste pour lequel la peinture et la sculpture sont nées de la religion. Alberti ne commente pas réellement cela, mais ce contente d'affirmer le lien étroit qui uni le divin et la peinture. Les hommes accordent un grand prix aux tableaux : Démétrius renonça à incendier Rhodes pour qu'un tableau soit épargné. [...]
[...] Ainsi : Quand le peintre voudra que les simulacres des corps paraissent vivants, il fera en sorte que tous les membres accomplissent les mouvements qui leur sont propres. Le vocabulaire employé ici est tout à fait remarquable : il s'agit bien de celui de l'illusion crée sur des simulacres. 40/ En vérité, l'histoire représentée vraiment digne d'éloges et d'admiration se montrera assez plaisante et parée d'attraits pour retenir un long moment les regards du spectateur, vaincu par le plaisir et l'émotion, qu'il soit instruit ou ignorant. Ce plaisir est provoqué par la profusion. Il faut donc une variété de corps et de couleurs. [...]
[...] 12/ Dans la vie nous voyons d'un seul coup d'œil plusieurs surfaces. Le peintre doit ainsi savoir distinguer ces différentes surfaces afin de les bien rendre sur une seule surface. Ainsi pour les peintres : leur seul propos est de représenter plusieurs formes de surfaces sur la surface plane devant eux, comme si la surface qu'ils couvrent de couleurs était d'un verre assez translucide pour que toute la pyramide visuelle la traverse ; l'intervalle, la position du rayon de centre et de la lumière ; étant fidèlement rendus, eu égard aux lieux qu'ils occuperaient dans l'air. [...]
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