Dans « Portnoy et son complexe » il nous raconte, avec beaucoup d'humour toute la lourdeur et le poids de l'éducation d'un enfant à la juive. Ce livre est considéré comme un des 25 plus grands livres du XXieme siècle. Dans « Professeur de désir » il nous raconte les aventures d'un jeune professeur de littérature répondant au nom de David Kepesh. C'est le même personnage que nous retrouverons des années plus tard dans « La bête qui meurt » publié en 2001 et en français en 2004. Le sexe y joue toujours son rôle, mais aussi la vieillesse menaçante et la mort. Dans « La contrevie » il nous raconte l'intolérance et la rigidité de l'idéologie en Israël (...)
[...] Historiquement il est tout à fait exact que les Américains, dans leur grande majorité, n'étaient pas favorables à une intervention de leur pays dans la guerre. Roosevelt aura beaucoup de difficultés pour aider l'Angleterre en matériel avant Pearl Harbor. La colonie allemande était très importante en Amérique et très active quant à la propagande. Il convient aussi d'être conscient du fait que si beaucoup de Juifs avaient quittés l'Allemagne pour l'Europe, un bien grand nombre d'entre eux se sont aussi réfugiés en Amérique. Cela avait provoqué une certaine réaction de rejet. Il y avait donc bien un certain antisémitisme latent. [...]
[...] D'accord que Sandy est un peu plus âgé que lui, mais il semble être moins sujet à la peur. Philip a un peu peur de tout, même quand Alvin et son père discutent et ne sont pas du même avis. Puis il aura une peur terrible d'Alvin qui rentre de son incorporation au Canada avec une jambe en moins. Mais il surmontera cette peur et deviendra le principal soutien d'Alvin. Il vit dans une famille qui s'entend bien mais que les événements vont chambouler. [...]
[...] Cela n'est pas tellement conforme à son personnage. En outre, je suis étonné que les Américains auraient accordés autant de crédibilité à la femme de l'ex- président. Imaginons une seconde que Jackie Kennedy se serait rebiffée contre Johnson, par ailleurs détesté par son mari ? Je ne crois pas qu'elle serait arrivée à un bien grand résultat et à détourner la constitution. Mais bon, nous sommes dans un roman et il convient de l'accepter. Dans l'ensemble ce livre tient bien ! [...]
[...] Il a aussi peur quand il se dit qu'il n'y a plus que lui pour protéger tout le monde ! Bien sûr il a des raisons d'avoir peur dans ce climat général et cela doit être terrible pour un enfant de cet âge. Mais, à sa façon, il tente de rester lucide. - Hermann Roth Envers et contre tout, celui-ci reste convaincu qu'il a raison. Il est un Américain comme les autres et rien ne lui fera changer d'avis ! Il a ses droits et y croira jusqu'au bout. [...]
[...] Il finira par le faire. A Newark l'inquiétude gagne les juifs et cela ne fait qu'augmenter quand le Rabin Bengelsdorf prend position en faveur de Lindbergh dont il se fait un ardent défenseur à la plus grande rage du père de Philip. Lindbergh signe, en Islande, un pacte de non-agression avec Hitler puis il en signe un autre avec le Japon. L'Amérique devient donc un membre officieux de la triple alliance Allemagne, Italie et Japon. Alors qu'Hitler rompt son pacte de non- agression avec la Russie, loin de s'inquiéter de ce que vaut le sien avec le même Hitler, Lindbergh célèbre publiquement cet événement en qualifiant le dictateur de rempart mondial le plus sûr contre la contagion du communisme Il est bien sûr largement soutenu par tout ce qui fait partie de l'extrême droite américaine. [...]
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