L'auteur présente ici la peur, non pas comme une émotion, mais comme une idée. Dans son introduction, Robin dénonce des analyses de l'acte terroriste du 11 septembre 2001 qui dénient toute dimension politique au phénomène, par exemple en faisant de Mohamed Atta un déséquilibré. L'introduction caractérise tout d'abord la façon dont nous pensons la peur, comme un phénomène qui a des effets positifs et comme un phénomène infra-politique (...)
[...] Mais l'exemple du maccarthysme nous montre ici l'importance du pouvoir législatif et comment se dernier peut empiéter sur nos libertés individuelles. Le fédéralisme n'est pas l'allié des libertés publiques, en effet les gouvernements fédérés peuvent coopérer avec le gouvernement fédéral, voire suppléé à son action répressive lorsqu'il n'a pas la capacité d'intervenir. L'autorité de la loi n'assure pas la protection de l'arbitraire et le pluralisme des sociétés ne constitue pas un rempart contre les abus du pouvoir / En haut et en bas de l'échelle L'auteur nous montre ici le caractère féodal du pouvoir dans l'entreprise américaine et nous montre également comment la peur devient l'instrument de management. [...]
[...] Tocqueville à lui aussi, deux visions différente de l'inquiétude, mais à travers un seul ouvrage : De la démocratie en Amérique. Dans le premier tome, l'inquiétude est considérée comme une arme d'une majorité omnipotente et tyrannique. L'individu est contraint de se conformer à la masse car, ce dernier est trop faible psychologiquement. L'omnipotence de la majorité y est analysée comme un phénomène politique. Dans le second tome, on observe un changement radical de la pensée de Tocqueville, qui s'explique par les faits historiques. [...]
[...] Deuxième partie : les peurs à l'américaine 6 / Education sentimentale L'auteur nous montre ici, via l'exemple du Maccarthysme, que plus l'individu est entouré et que plus les liens sociaux sont forts, plus ce dernier sera vulnérable et empreint de peur. Nos relations amplifient la voix intérieures de la peur / Division du travail Corey Robin nous montre ici que la séparation des pouvoirs ne garantie pas davantage les libertés individuelles. En effet la séparation des pouvoirs en trois branches implique une indépendance de ces trois pouvoirs. [...]
[...] En effet, selon Hobbes, la peur est le seul moyen de sortir de l'Etat de nature (Etat de guerre). Pour assurer la poursuite du bien, c'est-à-dire de la conservation de soi, l'homme doit céder, selon Hobbes, une grande partie des droits qui sont naturellement à eux, à l'Etat Léviathan. La conservation de soi est considérée comme le point d'accord entre des personnes en désaccord. La peur de la mort étant le mal futur absolu, les hommes accepte de se soumettre au souverain afin de rester en vie. [...]
[...] Dans sa deuxième œuvre, Arendt nous propose une conception plus politique de la terreur totalitaire. La société totalitaire apparaît comme un espace hiérarchisé où les élites coexistent. Cette structure devient un support à la terreur totalitaire. La terreur totalitaire est plus effrayante que la terreur despotique car elle est son propre seigneur et maître et des individus comme Staline et Hitler ses simples instruments / les vestiges du jour L'auteur fait ici référence au libéralisme de l'inquiétude et de la terreur. [...]
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