Un matin, le facteur du village de Carvelin, Médéric Rompel, découvre dans le jardin du maire un corps nu d'une petite fille recouvert d'un mouchoir blanc, avec un petit couteau d'enfant, un dé à coudre et un étui à aiguilles semé un peu plus loin.
La petite a été violée puis étranglée. Tout le village apprend la nouvelle et observe les gendarmes et le médecin examiner le corps (...)
[...] Comme il le ramassait, il découvrit encore un dé à coudre, puis un étui à aiguilles deux pas plus loin [ ] Dix pas devant lui, gisait, étendu sur le dos, un corps d'enfant, tout nu, sur la mousse. Le début comme souvent nous plonge directement dans le bain ; on comprend l'intrigue très rapidement. C'est ce qui pour moi est le plus important et fait que l'on accroche ou non un livre. Jugement personnel : J'ai bien apprécié ce livre car il est simple à lire, l'intrigue vient rapidement et l'œuvre n'est pas trop longue. J'ai trouvé étonnant le fait que le suspense tombe aussi vite, presque à la moitié du livre. [...]
[...] Les jours passent, le maire, M. Renardet décide de couper la futaie sous laquelle a été découvert le corps, puis avoue au lecteur qu'il est l'auteur du meurtre et raconte comment cela c'est passé. Sujet de l'œuvre : Je ne pense pas que l'auteur a voulu dénoncer quelque sujet qu'il soit, mais a simplement voulu créer une histoire divertissante. Peut être qu'un événement de sa vie l'en a inspiré. Les personnages : Le facteur, Mederic Rompel : il découvre le corps et est apprécié des habitants du village. [...]
[...] Ici, l'ellipse permet l'accélération de l'histoire et sert à montrer que, quel que soit la nature des recherches, le criminel ne serait pas démasqué. Maupassant joue ici avec le lecteur en lui faisant croire que l'intrigue tombe. On peut s'attendre à un rebondissement juste après. Elle fait aussi une transition entre le début de l'œuvre (la découvert du corps) et la fin, c'est- à-dire à la réelle investigation. Elle relance le livre car elle est suivie d'une suite de rebondissements. [...]
[...] Toute l'intrigue est ici. Puis au fur et à mesure de l'histoire, chaque piste est écartée, chaque habitant de Carvelin disculpé, et les trois principaux suspects que sont Cavalle (un braconnier), Paquet (un pêcheur de truites et d'écrevisses et Clovis (un piqueur de bœuf) sont mis hors de l'enquête. Le lecteur peut se poser des questions à partir de ce moment et, très vite, l'intrique tombe, aux environs de la moitié du récit. C'est la chute. Le lecteur apprend que c'est Renardet, le personnage principal de cette histoire, maire de Carvelin et aimé de tous qui a tué la Petite Roque, par excès de folie. [...]
[...] Par conséquent, il se précipite pour récupérer la lettre lorsque le facteur Médéric passe prendre le courrier. Mais lorsqu'il arrive, ce dernier refuse de lui redonner la lettre, voyant le visage déconfit de Renardet : les joues violettes, le regard trouble, cerclé de noir, comme enfoncé dans la tête, les cheveux en désordre, la barbe mêlée, la cravate défaite De plus, Renardet qui semble ne pas avoir dormi, balbutie lorsque Médéric lui demande des explications quant à la lettre qu'il lui réclame. [...]
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