La capitale d'un pays d'Afrique du Nord (on suppose qu'il s'agit de l'Algérie, bien que cela ne soit jamais précisé), de nos jours.
Un groupuscule important de fanatiques religieux, baptisé « les combattants de l'ombre », cherche à imposer sa vision des choses et à prendre le pouvoir. Ses membres commettent des attentats meurtriers et assassinent les personnes qui défendent la liberté d'opinion (...)
[...] Quand Elmir arrive chez lui, de nombreuses voitures de police et de pompiers sont stationnées devant sa maison. Sa mère est affalée sur le canapé, les vêtements déchirés, les mains et le visage noirs, avec une odeur de brûlé. Des piles de livres abîmés par le feu encombrent l'entrée : la bibliothèque a été incendiée par les barbus Zelma a essayé de sauver tous les livres qu'elle a pu. Elle est en état de choc et semble ne plus pouvoir réagir à rien. [...]
[...] Chapitre 24 De retour au collège, Elmir reçoit une claque magistrale de son père. Arrivé dans leur appartement, ils discutent tous les deux et son père comprend à quel point Elmir souffre de la situation. Ils vont manger des beignets chez Nourrédia sans les gardes du corps, à la demande d'Elmir. Chapitre 25. Elmir et son père font leurs adieux à Naïa et sa famille. Ils partent pour Créteil, chez une tante. Naïa a laissé Mouly, son fennec amputé d'une patte, à Elmir. Chapitre 26. Adieux à l'aéroport. [...]
[...] En attendant, Elmir est leur otage. Le jeune garçon est paniqué, d'autant plus qu'il pense que le plus petit des trois hommes est Larrid. Ce dernier n'arrête pas de regarder un livre, Le dernier des Mohicans qu'Elmir a souvent prêté à Ismène. Epuisé, Elmir finit par s'endormir Il est réveillé par son père et un policier. Il constate aussitôt que Le dernier des Mohicans a disparu. Chapitre 16 Le texte des combattants de l'ombre paraît donc en première page du journal : il réclame la libération de tous ses membres qui ont été arrêtés : Le gouvernement a choisi la force plutôt que la compréhension. [...]
[...] Les barbus ont incendié un camion qui sortait de l'imprimerie du journal. Son père explique à Elmir que les barbus refusent qu'on ait une opinion différente de la leur et que ce qu'on a écrit dans le journal sur eux ne leur plaît pas. Alors, ils cherchent à les impressionner ; les journalistes sont menacés et reçoivent régulièrement des lettres anonymes pour qu'ils cessent d'écrire. D'ailleurs, un barbu est sans doute infiltré dans l'équipe du journal. Deux policiers vont à présent accompagner le père d'Elmir partout. [...]
[...] Elmir se jure toutefois de ramener le livre à sa mère. Il passe chez Nourrédia, qui trouve affreux ces attentats. Elle qui ne sait pas lire a cependant conscience de la gravité de l'incendie de la bibliothèque : C'est comme s'ils tuaient notre mémoire ( comme s'ils assassinaient tout le pays. Chapitre 9. L'état de Zelma ne s'améliorant pas, le père d'Elmir l'emmène dans une maison de repos conseillée par les parents de Naïa, à l'écart de la ville. Elmir ne peut que l'apercevoir à travers une vitre ; il est inquiet quand il voit son regard éteint. [...]
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