Commencée pendant la 2e Guerre mondiale et publié en 1947, La Peste est le roman qui marque la révolte et l'évolution de la pensée de Camus. Cette révolte souligne la nécessité de la résistance face à l'occupant. L'épigraphe empruntée à Daniel Defoe ne laisse pas de doute sur le caractère allégorique du récit. Cet extrait est l'incipit : en 3 paragraphes, il présente le cadre, l'époque, la description d'Oran et de ses habitants.
[...] Or-mi les joies simples seul l'appât du gain les motive. L'action Le N définit qu'il s'agit d'une chronique recueil historique). Ce choix de préciser indique une volonté de montrer du réel. La question de genre se pose alors avec l'imprécision de l'époque qui contredit alors la définition d'une chronique, qui provoque une ambiguïté. Pour éveiller la curiosité du lecteur, le N précise le caractère insolite de la chronique : curieux Le lecteur comprend alors que ces évènements vont perturber cette monotonie. [...]
[...] Néanmoins, le on peut désigner les oranais on s'y ennui mais aussi le narrateur on doit l'avouer Mais l'emploi de la 1ère personne du pluriel notre petite ville souligne que le narrateur est présent dans les évènements d'Oran. Le narrateur indique qu' on le connaitra à temps Un regard critique Le N conserve une neutralité, dès le début du récit (phrase impersonnelle et indéfini on Mais la restriction rien de plus ne participe au regard critique du N. La question de rhétorique traduit le souci du N d'établir la véracité des faits. Le N se montre critique quant aux oranais (gout pour l'argent). L'antiphrase naturellement et raisonnablement souligne l'ironie envers l'activité des O. [...]
[...] La description de la ville est porteuse de sens (G.N à connotation négative : cendre grise et déluge de boue qui rappelle la 2ème GM et la peste (crémation des cadavres pendant l'épidémie et pendant la guerre) CCL : Cet incipit pose donc les jalons de ce qui aura sens plus tard. Conclusion : L'incipit de la peste, présenté par un N ambigu présente les développements futur du récit. Le regard critique du N éveille la curiosité du lecteur. Trois niveaux de lecture se superposent : chronique, récit allégorique, et réflexion métaphysique de la condition humaine. [...]
[...] Cet extrait est l'incipit : en 3 paragraphes, il présente le cadre, l'époque, la description d'Oran et de ses habitants. PB : Que nous apprend cet incipit ? Quels enjeux du récit posent-ils ? I Le caractère informatif de l'incipit L'époque et le cadre Intro: Camus débute son récit de façon classique : il suit le déroulement de l'incipit. Il présente le cadre, les habitants, malgré une imprécision quant à la date (année 40). C détaille le cycle des saisons qui rappelle la chronologie du récit. [...]
[...] Celui-ci pose un regard critique et énonce les enjeux de la chronique. III - Les enjeux du récit Ville symbolique Intro : Ce début présente le cadre de l'action, mais rien ne permet de distinguer la ville d'Oran. L'épigraphe nous invite à une lecture symbolique. Mais, l'impersonnel et l'insistance du N du caractère ordinaire de la ville indique que les évènements ont valeur d'exemple (ils peuvent se dérouler n' importe où). Le souci des O de gagner de l'argent illustre un rapport avec le monde que le N questionne. [...]
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