Le roman d'Albert Camus, La Peste, est publié en 1947. Dès sa parution, il obtient un grand succès. La ville d'Oran est atteinte par une épidémie de peste. Face à l'épidémie, les personnages montrent leurs vrais visages, et beaucoup luttent contre le mal à leur manière. Après la mort d'un jeune garçon dont l'agonie a duré une nuit entière, deux de ces personnages se retrouvent dans la cour de l'école transformée en hôpital. La mort de l'enfant leur a été intolérable.
[...] Il y a une volonté de la part des deux hommes de se trouver des points communs. Ils quittent tous deux la salle ; puis Paneloux a un geste apaisant puisqu'il murmur[e] (l.10). Ensuite, une fois que Rieux voit l'émotion sur le visage de Paneloux, il est beaucoup plus calme : il répondit avec plus de douceur (l.21). Ce dialogue polémique s'achève par un rapprochement. Conclusion Le dialogue met face à face deux hommes représentant deux attitudes devant la souffrance dans le contexte d'une épidémie qui les met à l'épreuve. [...]
[...] La Peste - Albert Camus : Deux hommes face à la souffrance et à la mort (1947) Introduction Le roman d'Albert Camus, La Peste, est publié en 1947. Dès sa parution, il obtient un grand succès. La ville d'Oran est atteinte par une épidémie de peste. Face à l'épidémie, les personnages montrent leurs vrais visages, et beaucoup luttent contre le mal à leur manière. Après la mort d'un jeune garçon dont l'agonie a duré une nuit entière, deux de ces personnages se retrouvent dans la cour de l'école transformée en hôpital. [...]
[...] Paneloux, lui, est perçu de l'extérieur : le ton de sa voix (l.10), l'expression de son visage (l.17), les manifestations physiques externes comme la sueur (l.32) sont les seuls indices que l'on a pour déterminer les sentiments de Paneloux. Cette focalisation annonce la révélation de l'identité du narrateur à la fin du livre. Le narrateur met les deux personnages sur un pied d'égalité afin de montrer que tous les personnages ont leur importance, y compris celui qui raconte. II- Les idées débattues les termes du débat, les signes du désaccord Au début du texte, il y a un désaccord entre les deux hommes. Paneloux, lui, a une vision religieuse des choses. [...]
[...] Pour lui, le mal est la souffrance physique, et c'est ce contre quoi il doit se battre, puisqu'il est médecin. les signes de rapprochement progressif Les deux personnages ont chacun des conceptions, des objectifs et des idéaux différents, mais ils combattent ensemble (l.39 à 40). Ils arrivent à trouver des points de rapprochement, comme lutter ensemble contre la souffrance. Ce rapprochement est signifié par des gestes (l.34 ; 36 ; 41). On constate un rapprochement progressif : chacun fait un geste vers l'autre. Leur réconfort réside dans la fraternité. [...]
[...] En ce qui concerne le salut, l'homme d'Eglise pense que c'est gagner la vie éternelle (l.26) tandis que pour Rieux, c'est lorsqu'il parvient à guérir ses patients : c'est la santé [de l'homme] qui m'intéresse, sa santé d'abord (l.28-29). Lorsqu'il est question d'amour, le désaccord est totalement explicite : je me fais une autre idée de l'amour (l.15). Pour Paneloux, le seul amour est celui que porte Dieu aux hommes et réciproquement. Rieux, lui, refuse de se résigner et de tout accepter. [...]
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