"La peste" est un roman qui relate l'histoire d'une ville, celle d'Oran, frappée par une épidémie terrible : la peste. À cause de cette épidémie, la ville est fermée et le nombre de victimes se multiplie. Ce roman nous plonge donc dans cette atmosphère de désespoir et d'exil qui touche les Oranais et à laquelle sont confrontés les personnages principaux de ce livre : le docteur Rieux( qui est également le narrateur), Grand, l'abbé Paneloux, le journaliste Rambert…
La ville est plongée dans la peur, dans la souffrance causée par le nombre croissant de malades et de morts et par le sentiment d'exclusion. C'est un livre qui relate une histoire fictive qui se déroule probablement durant les années 40 ( mais aucune date précise n'est indiquée). Or, en lisant ce livre publié en 1945, on constate qu'un parallèle avec la Seconde Guerre mondiale est tout à fait possible.
[...] Il est conscient que la peste peut réapparaitre à tout moment et il appelle donc à la prudence et à la vigilance. Telle est la morale de ce roman. Il vise à donner un avertissement : l'homme doit être vigilant, le mal ne s'endort jamais définitivement. Ainsi, la peste peut réapparaitre à tout moment tout comme la guerre : les épidémies, les guerres font partie de l'humanité et la joie qui succède à la libération d'un de ces fléaux doit être relative. L'homme ne doit pas être amnésique. [...]
[...] La peste est en train de reculer. Cinquième partie Cette dernière partie est marquée par le décès du juge d'instruction Othon puis de Tarrou. Le narrateur de ce roman n'est autre que le docteur Rieux au milieu des cris le docteur Rieux décida alors de rédiger le récit qui s‘achève ici ( page 279) Ce dernier va perdre sa femme. Au mois de février, les portes de la ville vont se rouvrir, marquant ainsi la fin de l'épidémie. Les gens sont heureux, joyeux de cette délivrance mais le docteur Rieux préfère rester vigilant et il n'oublie pas que la maladie est toujours susceptible de réapparaitre, et ce à n'importe quel moment. [...]
[...] Telle est la 1re phrase de ce roman d'Albert camus. Bernard Rieux, un médecin, découvre en sortant de son cabinet, le matin du 16 avril un rat mort. Cette découverte ne l'inquiète pas outre mesure. Le lendemain, le concierge de son immeuble, Mr Michel l'informe qu'il a trouvé trois rats morts dans le couloir : il justifie cette découverte par une mauvaise blague. Or, le nombre de rats morts augmente chaque jour mais dans les jours qui suivirent, la situation s'aggrava. [...]
[...] Il l'a mis en relation avec un homme appelé Garcia puis avec un autre homme, appelé Gonzales prêt à l'aider en échange d'argent. Mais, le projet échoua : Rambert proposa donc ses services à Rieux en attendant de trouver une solution à son problème accepteriez-vous que je travaille avec vous jusqu'à ce que j'aie trouvé le moyen de quitter la ville? ( page 152). Rambert accepta. Troisième partie On est au mois d'aout et l'épidémie sévit de plus belle. Désormais, tous les quartiers sont touchés, aussi bien les quartiers populaires que les quartiers d'affaires. [...]
[...] Les corps sont donc jetés dans la fosse commune ou incinérés. Les gens n'ont plus aucun espoir, la plupart d'entre eux ont perdu des proches ou en sont séparés du fait de la fermeture de la ville. Quatrième partie C'est le mois de septembre et la fatigue commence à s'installer chez Rieux et ses amis. Castel, le médecin a terminé d'élaborer son sérum et il va l'administrer au fils d'Othon, un juge d'instruction. Or, c'est un échec et le jeune garçon meure dans d'atroces souffrances. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture