Pereira prétend, Antonio Tabucchi, citation, personnalité, harcèlement, psychologie, violences policières
J'ai particulièrement été touché par ce passage, qui rappelle la triste situation des nombreuses femmes quotidiennement victimes de harcèlement de rue. Emprunter un autre chemin par peur de se faire agresser (même si le contexte n'est pas le même dans le livre, puisqu'il s'agit de militaires et non de voyous postés aux abords d'une rue dans le but de tenter de « séduire » une inconnue) nous renseigne davantage sur la psychologie de Pereira.
[...] Pereira prétend - Antonio Tabucchi (1994) - Florilège de citations A. Pour chacun des 25 chapitres du roman, vous choisissez une citation que vous transcrirez dans le tableau (vous inscrivez le numéro de la page dans la case avec le numéro du chapitre). Comment choisir votre citation ? Il n'y a pas de bons ou de mauvais choix (même s'il y en a qui sont meilleurs que d'autres Diverses raisons peuvent vous amener à retenir une citation plutôt qu'une autre : il y a une dimension personnelle dans cette activité, qui devrait témoigner de votre sensibilité de lecteur/lectrice. [...]
[...] p « Pereira prétend qu'il aurait eu beaucoup de choses à dire ( . ) [mais que l']on ne pouvait pas exprimer librement sa propre opinion, il passait ses journées dans une misérable petite pièce de Rua Rodrigo da Fonseca, en compagnie d'un ventilateur asthmatique et surveillé par une concierge qui était probablement une indicatrice de la police. » 11. p « Parce qu'il pensait vraiment que Marta pouvait créer des problèmes à ce jeune homme, parce qu'il l'avait trouvée trop désinvolte et trop pétulante, parce qu'il aurait voulu que tout soit différent, qu'ils soient en France ou en Angleterre, là où les jeunes femmes désinvoltes et pétulantes pouvaient dire tout ce qu'elles voulaient » 12 p « Pereira prétend qu'il ressentit de nouveau une légère irritation. [...]
[...] » 22. p « Le jour suivant, Pereira resta chez lui, prétend-il. Il se leva tard, prit son petit déjeuner et mit le livre de Bernanos de côté, parce que de toute façon il ne sortirait pas dans le Lisboa. » 23. p.242 « Quand l'eau commença de bouillir, il y plongea les spaghetti qui se trouvaient dans le garde-manger depuis un certain temps déjà. » 24. p.251 « Pereira prétend qu'à ce moment-là, il se leva de sa chaise. [...]
[...] p.21 « Il aurait voulu poursuivre à pied, parce que le cardiologue lui avait dit qu'il lui fallait du mouvement, mais il n'eut pas le courage de passer devant ces militaires sinistres, et prit donc le tram qui parcourait Rua dos Fanqueiros pour aboutir à Praça de Figueira. » 4. p p « ( . ) je me demande pourquoi je suis venue à une soirée de ce genre, mais puisque j'y suis, tu pourrais peut-être me faire danser, mon petit sot, étant donné que la musique est entraînante et la soirée magnifique. [...]
[...] Cette première citation, aux échos heideggeriens, a retenu toute mon attention en raison de son authenticité. Si la mort peut être effrayante pour qui aime la vie, il est vrai que cette dernière est la condition sine qua non de l'appréciation de la vie, de la même manière que l'on apprécie mieux le chaud après avoir eu froid et réciproquement. Sans l'horizon de la mort, et donc l'idée qu'un jour, ce que nous connaissons et aimons, puisse prendre fin, nous n'apprécierions assurément pas les petits instants de plaisir que nous offre la vie de la même manière. [...]
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