Le Père Goriot, H. de Balzac, 1835, déchéance du Père Goriot, illusion d'un bourgeois, enveloppe vide sans intelligence
Montée vers les étages = déchéance financière « Vers la fin de la troisième année, le père Goriot réduisit encore ses dépenses, en montant au troisième étage et en se mettant à quarante-cinq francs de pension par mois. » ->diminution considérable des chiffres, verbe « réduire ».
[...] Il se passa de tabac, congédia son perruquier et ne mit plus de poudre. Quand son trousseau fut usé, il acheta du calicot à quatorze sous l'aune pour remplacer son beau linge. Ses diamants, sa tabatière d'or, sa chaine, ses bijoux, disparurent un à un. Il avait quitté l'habit bleu-‐barbeau, tout son costume cossu, pour porter, été comme hiver, une redingote de drap marron grossier, un gilet en poil de chèvre, et un pantalon gris en cuir de laine. disparurent un à un encore progressivement dégradation continue Ses diamants, sa tabatière d'or, sa chaine, ses bijoux : les objets se rapprochent de plus en plus de la tête. [...]
[...] Il n'est plus un homme, il est une enveloppe vide dans intelligence : jeunes étudiants en médecine) le déclarèrent atteint de crétinisme voire même un cadavre leur bordure rouge semblait pleurer du sang laisse présager de la fin du Père Goriot Il est passif devant sa déchéance : Il ne la combat pas le père Goriot tressaillit comme si son hôtesse l'eût piqué avec un fer cela accentue la fatalité de sa chute. Il s'agit en fait de la manifestation d'un amour paternel elles viennent quelques fois, ému c. Finalement le Père Goriot n'a plus rien et n'est plus rien après l'avoir longtemps houspillé sans en rien en tirer. La déchéance du Père Goriot est inexorable. [...]
[...] Ses diamants, sa tabatière d'or, sa chaine, ses bijoux, disparurent un à un. Il avait quitté l'habit bleu-‐barbeau, tout son costume cossu, pour porter, été comme hiver, une redingote de drap marron grossier, un gilet en poil de chèvre, et un pantalon gris en cuir de laine. Il devint progressivement maigre ; ses mollets tombèrent ; sa figure, bouffie par le contentement d'un bonheur bourgeois, se rida démesurément ; son front se plissa, sa mâchoire se dessina. Durant la quatrième année de son établissement rue Neuve Geneviève, il ne se ressemblait plus. [...]
[...] Elles ne viennent donc plus vous voir, vos filles en mettant en doute sa paternité Il n'y eut alors plus aucun doute. que l'homme était un faux bourgeois Les pensionnaires pensent donc qu'ils n'étaient pas un bourgeois, mais s'était déguisé, puis ensuite avait retrouvé sa réelle apparence. c. Les pensionnaires ne l'aident face à sa déchéance, au contraire, ils se moquent alors qu'ils n'oseraient pas s'il avait encore l'apparence d'un bourgeois Aux uns, il faisait horreur ; aux autres, il faisait pitié. Bravo, père Goriot ! madame Vauquer lui ayant dit en manière de raillerie bien ! [...]
[...] de jour en jour insensiblement : tristesse et accablement cette dépression trouve écho dans son changement de physique (Le Père Goriot) semblait être un septuagénaire hébété, vacillant, blafard. Laisser aller, dégoût de vivre, vieillissement prématuré pleurer du sang : un personnage ravagé moralement La déchéance du Père Goriot est présentée comme totale, à la fois sociale, physique et morale, Balzac nous présente l'image d'un homme stéréotypé qui a changé de statut. Il n'est plus un bourgeois, un homme hiérarchiquement élevé par rapport aux autres pensionnaires. II Le portrait du Père Goriot à travers les autres personnages a. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture