Benjamin Malaussène, l'homme de Julie et le grand frère d'une famille hors du commun composée de Clara, Thérèse, Jérémy, le Petit et Verdun, travaille aux Editions du Talion. Officiellement, il y occupe un poste de directeur littéraire. Officieusement, c'est un réel bouc émissaire. Supportant mal son travail, il posa des démissions à répétition. Le fait que sa soeur préférée, Clara, se marie, n'arrangea pas les choses. Dès lors, il posa sa démission définitive.
Clara, elle, allait se marier à un directeur de prison âgé de 58 ans, Clarence Saint Hiver. L'homme en question avait créé le pénitencier pour artistes refoulés. Le jour du mariage, Clarence se fait assassiner (...)
[...] J'ai constaté certaines similitudes entre la marchande d'allumette et la reine Zabo. Premièrement, elles vivent, toutes les deux, leurs enfances dans la rue accompagnées de leur père. Deuxièmement, la mère de l'une est morte et celle de la reine est partie accompagnées de ses frères à un endroit inconnu pour l'éditrice. Troisièmement, elles doivent vendre leurs produits pour survivre, des allumettes ou de la prose. Seulement, leurs destins divergeront, la marchande d'allumette trouvera son bonheur en mourrant, et la reine Zabo, quant à elle, réussira à se battre pour sa prose et à en faire son affaire. [...]
[...] Ensemble, elles comprendront alors sa volonté de vengeance. L'homme, Alexandre Krämer, n'était rien d'autre que l'auteur inconnu, J.L.B. Or, cela fait environ quinze ans que cet homme est enfermé dans le pénitencier de Clarence. Ce dernier lui volait, depuis tant d'année, ses œuvres pour payer la prison de ses rêves et en fit partiellement don à Chabotte qui voulait écrire pour devenir la fierté de sa mère. En apprenant toute l'histoire, Krämer eu toute suite en tête l'idée de vengeance. [...]
[...] Le refus du premier livre de Pennac par des éditions a marqué l'auteur, si bien qu'il a voulu exprimer cet échec tel quel dans son livre. C'est dans ce même extrait de la page 16 à 18 que nous retrouvons un lien avec sa vie. V. Le titre : Pennac a choisi La petite marchande de prose comme titre pour diverses raisons. Tout d'abord, ce titre nous rapporte à la reine Zabo, au monde de l'édition et enfin, au conte d'Andersen, La petite marchande d'allumette. [...]
[...] Pour ce faire, ils décident de donner au grand public l'identité de cet auteur inconnu jusqu'à présent. Au lieu de le présenter, tout simplement, du jour au lendemain, ils vont attiser le public. À ce moment précis, nous pouvons remarquer la manipulation par la préparation de la campagne de lancement. Au départ, des publicités seront placardées dans les rues, puis la d'une interview sortira et enfin l'auteur se présentera au grand public. Tout cela dans un but lucratif. Et ils y arrivent car toute cette campagne de lancement a un effet inconscient sur les personnes. [...]
[...] Benjamin répond, mentalement, à une interrogation de Loussa posée à la fin du chapitre 36, page 299. J'observe donc que le narrateur se trouve bien dans un monologue interne étant donné que son interlocuteur ne l'entend pas vu sa condition. Je constate aussi une certaine poésie dans le style de Pennac. La répétition de la phrase : J'en pense, Loussa, j'en pense que si tu m'avais lu cette phrase [ . ] représente un refrain qui comme en poésie permet d'accentuer son contenu. Une autre forme poétique se retrouve sous forme de rime. [...]
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