Dans ce roman de Daniel Pennac, un chien - « Le Chien » ainsi baptisé par Pomme, est le héros de l'histoire. C'est écrit à la troisième personne du singulier, mais c'est par Le Chien que l'on voit l'histoire (focalisation ou point de vue interne) (...)
[...] Puis le retour à Paris (chap. XVII), avec, au chapitre XIV une incursion dans la situation initiale où tout va bien mais où un problème apparaît néanmoins Les chapitres XVIII et XX se situent à Paris, quand tout va mal pour notre cabot. Ensuite, c'est la fuite du Chien, sa rencontre avec le Hyéneux et enfin les retrouvailles avec Pomme (chapitre XXVIII). Au chapitre XXIX, on retourne dans le présent de l'énonciation, le présent de la situation initiale : Cela fait maintenant deux mois que le chien a retrouvé Pomme Après, l'histoire va se dérouler linéairement : le départ en vacances, l'abandon du Chien, sa vengeance et le retour de Pomme. [...]
[...] On ne reste pas sur le lieu d'un malheur (chap.V). Aussi, Le Chien quitte-t-il la décharge et se retrouve dans la ville de Nice, malheureux, à la recherche d'une maîtresse. Nice, la grande ville, qui n'aime pas les chiens errants. Voilà bientôt notre cabot à la fourrière, pour trois jours, et après couic Il y rencontre Le Laineux un drôle de chien philosophe qui durant les trois jours de leur séjour en cage, va parfaire l'apprentissage commencé par Gueule Noire. [...]
[...] Elle veut son chien. Au lieu de le gronder en le découvrant dans l'appartement saccagé, Le Grand Musc attrape Le Chien et le presse sur sa poitrine, comme le boucher-lavande, en le couvrant de baisers, puis La Poivrée, puis de nouveau Le Grand Musc (chap. XXXVIII) Grâce à lui, Pomme n'ira pas à l'hôpital et retrouvera sa joie. Tout est donc bien qui finit bien : Le Chien a réussi à éduquer sa petite maîtresse comme il faut, et il s'est fait accepter par ses parents. [...]
[...] Encore plus de travers qu'avant, si c'est possible (chap. XXIX). Et un jour, alors que tout se passe bien, la famille repart en vacances. Sur la route, sans que Pomme soit au courant, Le grand Musc et La Poivrée se débarrassent du Chien en pleine nature (chap.XXXI). Pour lui, c'est la découverte d'un nouveau sentiment, la colère. Il fera alors des centaines de kilomètres pour retourner sur Paris et retrouver Le Hyéneux à qui il expose son plan de vengeance. [...]
[...] Il a de la chance dans ses rencontres. Le maître-ami de ce chien, Le Sanglier, est aussi un drôle de bonhomme qui va aider et aimer Le Chien. Pourtant, malgré ce bonheur, Le Chien ne croit plus que sa vie puisse être aussi simple et légère. Trop de malheurs sont arrivés. Parce que La Chien parle sans arrêt de pomme et de son malheur avec elle, Le Hyéneux va lui apprendre que les enfants sont mélangés : ce n'est pas du caprice, c'est du mélange, elle ne sait pas encore ce qu'elle veut. [...]
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