La bataille d'Essling est menée par Napoléon en 1809. C'est dans ce village près de Vienne qu'il va rencontrer les troupes de l'archiduc Charles de Habsbourg. Est-ce une victoire ou une défaite ? Cette bataille est classée parmi ses victoires, mais... Cette fiche de lecture détaillée se compose d'une biographie, d'un résumé commenté du livre "La Bataille", d'une analyse du style, du contexte et des idées.
[...] Les morts s'accumulent , les blessés également et les médecins ne peuvent pas suivre. Si Masséna montre un courage à toute épreuve, il n'en demeure pas moins qu'il est l'homme qui a torturé des moines dans un monastère espagnol afin qu'ils lui livrent la cachette de leur or Ici, nous ne volons plus aussi haut que les aigles des drapeaux français ! Nous sommes bien sur terre ! Le style Le style de Patrick Rambaud est vif et précis, il suit l'action qui se déroule sous nos yeux. [...]
[...] Napoléon occupe Vienne et, sur l'autre rive du Danube arrive l'ennemi. Au passage, signalons la présence dans l'armée de Napoléon d'un personnage que nous connaissons : Henri Bayle dit Stendhal. Alors qu'une partie de ses troupes fait face à l'Autrichien, le souci de l'empereur est de faire passer des renforts de l'autre côté du Danube. A cet endroit il y a quelques petites îles au centre du fleuve et cela aide pour la construction d'un pont de bois. Mais le courant est très important et le travail très difficile. [...]
[...] Max Gallo survole les combats et voit donc tout de haut. Le style de Rambaud qui nous décrit tout cela sur le terrain, à côté des hommes, sur le pont ou aux côtés des décideurs et des acteurs, ne peut évidemment pas être le même. Pour pousser la comparaison, je dirais que le premier explique alors que l'autre se bat. Les idées Rambaud nous montre un empereur difficile, exigeant, et même craintif par moment. Son comportement vis à vis de Lannes en train de mourir choque d'ingratitude. [...]
[...] Biographie Patrick Rambaud est né à Paris en avril 1946. Il débute sa carrière comme critique de cinéma sur France-Inter. Puis il se tourne vers la presse écrite et co-fonde la revue Actuel ce qui lui permet de s'adonner à la parodie avec un certain succès. En 1997 il écrit La bataille et ce livre lui vaudra le Goncourt ainsi que le prix de l'Académie française. L'épopée napoléonienne l'attire et il publie encore Il neigeait en 2000 et L'absent en 2003. [...]
[...] Et alors, c'est la faute des autres. Pour des raisons de propagande il change les paroles de Lannes. Et pour bien montrer qu'il n'a rien comprit, juste après la bataille il dit : Dans un mois nous attaquons Nous aurons cent cinquante mille hommes, vingt mille chevaux, cinq cents canons, Berthier me l'a certifié. Pour cela, il devra regrouper l'armée d'Italie, celle de Dalmatie, les Bavarois, les Saxons etc. De l'avant, toujours de l'avant Bien souvent les qualités des grands hommes sont les mêmes que celles qui précipitent leur chute ! [...]
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