Napoléon occupe Vienne et, sur l'autre rive du Danube arrive l'ennemi. Au passage, signalons la présence dans l'armée de Napoléon d'un personnage que nous connaissons : Henri Bayle dit Stendhal. Alors qu'une partie de ses troupes fait face à l'Autrichien, le souci de l'empereur est de faire passer des renforts de l'autre côté du Danube. A cet endroit il y a quelques petites îles au centre du fleuve et cela aide pour la construction d'un pont de bois. Mais le courant est très important et le travail très difficile. De plus, l'ennemi met à l'eau des radeaux lourdement chargés en amont et le courant les emporte contre les piliers du pont en cours de construction (...)
[...] Ici, ce n'est vraiment pas le cas ! L'intendance ne suit plus et les hommes prennent leurs vêtements sur les morts, même sur les ennemis. Le tout devient donc hétéroclite et les hommes ont du mal à se reconnaître. Même parmi les officiers, une certaine lassitude se fait sentir. Napoléon est toujours aussi exigeant et si le pont ne tient pas cela ne peut être que parce qu'il est trahi par les siens. Les morts s'accumulent, les blessés également et les médecins ne peuvent pas suivre. [...]
[...] Le style Le style de Patrick Rambaud est vif et précis, il suit l'action qui se déroule sous nos yeux. Je dirais qu'il est ce qu'il montre : de l'action partout, des combats dramatiques, à l'issue des plus incertaines, des morts entassés, un épuisement certain et des chefs qui courent de tous côtés pour tenter de maintenir une cohésion et de conserver un moral. Ce style est donc direct et très enlevé. Dans sa grande biographie de Napoléon, Max Gallo consacre quelques pages à cette bataille. [...]
[...] Il se donne à fond au travail et galvanise les hommes. Au passage il ne se gênera pas pour dire quelques vérités bien senties à Napoléon tout en lui disant qu'il est encore un des seuls à oser les lui dire. Mais devant le danger d'être coupé de Vienne, Napoléon retourne sur l'autre rive. Du côté d'Essling on combat à la baïonnette dans le brouillard, les désertions et les blessures volontaires sont de plus en plus nombreuses parmi les troupes étrangères de Napoléon. [...]
[...] Et alors, c'est la faute des autres. Pour des raisons de propagande il change les paroles de Lannes. Et pour bien montrer qu'il n'a rien comprit, juste après la bataille il dit : Dans un mois nous attaquons Nous aurons cent cinquante mille hommes, vingt mille chevaux, cinq cents canons, Berthier me l'a certifié. Pour cela, il devra regrouper l'armée d'Italie, celle de Dalmatie, les Bavarois, les Saxons etc. De l'avant, toujours de l'avant Bien souvent les qualités des grands hommes sont les mêmes que celles qui précipitent leur chute ! [...]
[...] Alors qu'une partie de ses troupes fait face à l'Autrichien, le souci de l'empereur est de faire passer des renforts de l'autre côté du Danube. A cet endroit il y a quelques petites îles au centre du fleuve et cela aide pour la construction d'un pont de bois. Mais le courant est très important et le travail très difficile. De plus, l'ennemi met à l'eau des radeaux lourdement chargés en amont et le courant les emporte contre les piliers du pont en cours de construction. Alors que la bataille fait rage du côté d'Essling, le pont n'avance pas ! [...]
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