Le parti pris des choses, Francis Ponge, Abécédaire, histoire de la prose, origines du poème, poème en prose, Mallarmé, Rimbaud, Hugues Rebell, Tristan Corbière, mouvements littéraires, Salvador Dali, procédés d'écritures, recueil, L'horloge, José Roosevelt
Un abécédaire (d'après les quatre premières lettres de l'alphabet A, B, C et D) est un support permettant de retracer une lecture grâce aux mots, nous ayant marqué ou qui nous ont été utiles à la compréhension du texte et de l'auteur. C'est pourquoi nous avons entrepris d'en créer un, afin de mieux comprendre Le parti pris des choses de Francis Ponge et de garder une trace de notre lecture.
[...] Après dix ans d'écriture, est publié en 1942 Le parti pris des choses. Ce recueil a mis autant de temps à être écrit, car dans les années 1930, Ponge était employé aux Messageries Hachettes. Son travail, qu'il qualifiait de « bagne »[4] ne lui laissait en réalité que 20 minutes par jour d'écriture. Plus tard, il concentrera son temps à ses activités de résistant. Ponge poussa son étude encore plus loin, à la manière des naturalistes, il observa finement et avec détail tous les objets qu'il y décrivit, en utilisant même parfois du vocabulaire scientifique, afin de rendre la description plus réelle. [...]
[...] C'est pendant cette période qu'il écrira ses premiers poèmes. Poète contemporain, il éprouve dès l'âge de dix-sept ans une violente révolte contre le parler ordinaire. Il souligne les difficultés qu'il éprouve à exprimer sa douleur après la mort de son père en 1923. Il rentre alors dans une « rage de l'expression », un désir irrépressible de s'exprimer malgré un langage dont les imperfections contraignent. Dans cette perspective, Ponge écrit à la manière de Lautréamont, c'est-à- dire que la fonction de poète est plus importante que n'importe quel autre métier ou statut, car le poète réinvente la langue et, les journalistes, les savants, etc. [...]
[...] I comme Intentions Nous pouvons donc comprendre les intentions de Francis Ponge à travers ses poèmes. En effet, même s'ils n'appartiennent pas tous au même thème, ils possèdent cependant un symbole d'unité, quelque chose qui les relie : Francis Ponge veut décrire le plus fidèlement ses objets d'étude. Ses sentiments et son imagination sont laissés de côté pour laisser paraître l'image la plus précise, à la manière d'un miroir, de ce qu'il veut nous faire voir. Il donne alors l'impression d'avoir une sorte de devoir, un geste pour le monde, car plus personne ne regarde les objets comme ils sont. [...]
[...] Ils s'emparent d'objets familiers, courants, comme Francis Ponge dans « L'Orange » ou bien « Le cageot ». Pour montrer différemment le monde qui l'entoure, le poète met en évidence les qualités des choses qui l'entourent à l'aide du langage poétique. Mais, en plus de décrire et de proposer une vision différente du monde, le poète tente d'entrer dans la réalité profonde et de percer les mystères. En renouvelant l'écriture poétique et son regard, l'auteur tente de faire redécouvrir au lecteur, faire voir le connu sous la forme de l'inconnu. [...]
[...] Exemple d'écriture automatique L'exactitude et la rigueur de l'expression, que Ponge admirait chez Malherbe, l'amenèrent aussi à La Fontaine, qu'il prit pour modèle. Le but principal de Francis Ponge, son ambition était d'atteindre la perfection littéraire. Par ce bouleversement radical de la fonction de poète, Ponge devient l'une des têtes de file de la poésie française contemporaine. H comme Histoire de la prose Les origines du poème en prose remontent au XVIIIe siècle, où apparurent des traductions de poésies étrangères en français. Les traducteurs préférèrent la prose plutôt que les vers. [...]
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