L'histoire débute en l'an 2000. Joss Le Guern, un breton, se reconvertit en crieur sur les conseils de son arrière-grand-père qui lui « rend visite » de temps à autre. Il dépose une urne à un arbre, et, trois fois par jour, il lit les annonces que les gens ont déposées anonymement dans l'urne contre 5 francs, sur la place Edgar-Quinet. Ce procédé attire les curieux. Mais un jour, il commence à recevoir des messages intriguants, en vieux français, ou même en latin. Ces messages interpellent Decambrais, qui parviendra à faire le lien entre eux : ils sont tous tirés d'ouvrages traitant de la Peste.
Parallèlement, le commissaire Adamsberg, chargé de la brigade criminelle, reçoit une femme affolée l'informant qu'elle a retrouvé des 4 dessinés à l'envers sur sa porte. Bien que ne devant pas prendre au sérieux ses inquiétudes, Adamsberg est lui-même très intrigué, et tient à poursuivre l'affaire même si ce genre de problèmes n'est pas de son ressort.
[...] Marc Vandoosler : Médiéviste, ami de Camille, qui aide beaucoup Adamsberg grâce à ses connaissances sur la peste et les traités de peste. Damas Viguier/Arnaud Heller-Deville : Propriétaire du Roll-Rider. Tueur présumé, qui s'avère en fait être seulement le rédacteur des messages. Très intelligent, il est parvenu à découvrir un acier particulier, jusqu'à ce qu'un important industriel paie 7 autres jeunes gens pour le torturer avec sa petite amie. Cette dernière se suicide un mois plus tard, et Damas en devient fou. [...]
[...] La police ne dévoile pas que les messages parlent de la peste, mais les journalistes le découvrent eux-mêmes, et les gens pensent alors que la police leur cache des choses et qu'il y a en effet la peste en ville. Ils ne veulent alors plus croire en la thèse de la strangulation et cela crée alors la psychose, d'abord dans 22000 immeubles à Paris, puis dans 4000 immeubles à Marseille. De plus, la population apprend qu'on lui a caché l'épidémie de peste en 1920, alors que 34 personnes sont mortes et 86 contaminées. Elle craint que cela ne se reproduise. [...]
[...] Le titre Le tueur annonce ses victimes en peignant sur toutes les portes de son immeuble un 4 à l'envers, symbole que les gens peignaient dans le passé pour se protéger de la peste. Il ajoutait en bas à droite les lettres CLT Marc Vandoosler annonce à Adamsberg qu'il s'agit d'un électuaire, cité dans tous les traités de peste du passé. Cito longe fuegas et tarde redeas signifie Fuis vite, longtemps, et reviens tard. Il est considéré comme le meilleur des remèdes contre la peste, et est appelé le remède des trois adverbes : Vite, Loing, Longtemps (en vieux français), ce qui donne en latin Cito, Longe, Tarde d'où CLT. [...]
[...] C'est d'elle que Damas tient son diamant censé le protéger. Sa famille a échappé à la peste de 1920 alors que tous ses voisins ont été tués. Marie Belle Hurfin : Fille illégitime du père de Damas. Demi-sœur de Damas. A commandité tous les meurtres, afin de faire plonger Damas et de toucher la fortune de son père, un très riche industriel de l'aéronautique. Antoine Hurfin : Fils illégitime du père de Damas. Demi-frère de Damas. Frère de Marie-Belle. C'est le meurtrier, dirigé par sa sœur. [...]
[...] Puis un mystérieux message envoie le commissaire jusqu'à Marseille. Le seul lien que puisse faire le commissaire jusque-là est que les victimes ont toutes vécu à Paris il y a 7 ou 8 ans, et font partie de la même génération. Aidé depuis le début de l'affaire par un médiéviste, Marc Vandoosler, Adamsberg parvient à arrêter celui qu'il croit être le semeur, car ce dernier porte au doigt un diamant, symbole de protection contre la peste : c'est Damas, un jeune homme très innocent qui tient un magasin de surf sur la place Edgar-Quinet. [...]
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